Jason Bourne film de Paul Greengrass

Déjà le 5^ème volet depuis La mémoire dans la peau en 2002 et le pauvre Jason Bourne (Matt Damon) est toujours dans le même merdier : chercher à savoir ce qui lui est arrivé autrefois pour en être là aujourd’hui et fuir la CIA qui lui court au cul ! Et pour courir ça court ! D’Athènes à Londres, de Berlin à Washington ou Las Vegas, Jason cavale comme un malade poursuivi et épié par la haute technologie dont dispose la CIA ou ses hommes de main le flingue dégainé. Du coup Jason Bourne voyage le bagage léger et l’on devine qu’il ne doit pas changer de slip souvent. Dans ces conditions ça sent mauvais pour ses adversaires qui tombent comme des mouches autour de lui.

Les amateurs de subtilités s’abstiendront de voir ce film et je vous épargne toutes les incohérences ou impossibilités qui se succèdent, mais ça va tellement vite que le spectateur n’a pas le temps de réfléchir. Poursuite en voiture ou en moto hallucinantes, déploiement de moyens technologiques faits pour effrayer le citoyen attaché aux libertés individuelles. Vous avez compris de quel genre de film il s’agit. Ceci dit, on reste les yeux écarquillés durant deux heures sans temps mort.

Les acteurs assurent le minimum syndical, nous sommes plus dans la grimace expressive que dans le dialogue ciselé bien entendu. Tommy Lee Jones a sacrément vieilli et le réalisateur n’a pas cherché  à l’embellir, Vincent Cassel prête sa gueule de brute à un rôle de méchant convenu…

En début de semaine il faisait très chaud et je voulais aller au cinéma profiter de la climatisation, pas de chance mon cinéma de banlieue ne proposait que des dessins animés pour les gosses ; hier il pleuvait, je suis allé au cinéma pour m’occuper au sec et le changement des programmes mercredi m’offrait ce Jason Bourne, moralité il y a toujours une bonne raison pour aller au ciné ?

 

 

Jason Bourne film de Paul Greengrass – durée : 2h05 – avec :  Matt Damon – Tommy Lee Jones – Vincent Cassel