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27/10/2016

Se sortir du lit

J’aime bien dormir, c’est vrai, et j’ai toujours grand plaisir à aller me coucher. Par contre, je suis du genre lève-tôt, en général. Pourtant, cette semaine, me lever le matin m’a semblé une épreuve, comme un devoir à accomplir, une obligation à remplir.

Me sortir de sous la couette douillette pour affronter cette nuit qui n’en finissait pas. Le brouillard épais recouvrant ma région additionné à la fin de la nuit, plongeait la ville dans un environnement peu propice à mettre le nez dehors, hors de la chambre, ni même à avoir l’idée d’ouvrir les volets et tirer les rideaux. Le silence ouaté, comme un bonnet de coton posé sur mon immeuble, conjugué avec l’absence de voisins ou de gamins ne partant pas à l’école because les vacances scolaires, tout concourait à rester couché.

Du coup mes nuits se sont étirées bien au-delà de mes heures de lever habituel ; j’ai prolongé au maximum le moment fatidique, m’étirant dans mon lit, agitant mes doigts de pieds pour les dégourdir de leur endormissement, remontant la couette au-dessus de mon nez ou la rabaissant sous le menton. Ce matin j’ai même poussé le bouchon au plus loin, j’ai déroulé la couette au pied du lit, je me suis levé mais découragé tout aussitôt, je me suis recouché !

Il fait si noir dehors que l’appartement devient lugubre sous les éclairages, rien qui n’incite au mouvement ou à l’action. Alors pourquoi faire semblant – surtout quand on n’a rien de spécial à faire – je reste couché à rêvasser en attendant que le jour se lève… s’il s’y décide enfin !

13:47 Publié dans Echos de ma vie | Tags : dormir, couette | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |