La porte s'entrouvre

Quand j’écris certains posts pour ce blog je souris parfois en pensant à ceux qui me connaissent et qui vont me lire. En effet, dans le civil je ne suis pas le genre de gars qui parle beaucoup ou qui se livre facilement et il faut me tirer les vers du nez pour obtenir des informations sur ma vie personnelle. Par contre quand j’écris, les mots me viennent plus facilement et je dois me retenir pour ne pas me livrer plus encore. Si je laissais ma plume aller je serais capable de livrer des informations sur ma vie intime ou d’entrer dans des détails scabreux impliquant mes relations avec ma femme. C’est un aspect du blog qui me fascine et m’effraie aussi. S’il s’agissait d’un journal dans lequel je consigne mes petites histoires et qu’ensuite je l’enferme à double tour de clé dans un tiroir ça ne prêterait pas à conséquence, mais ici il s’agit de textes à peine anonymes, livrés à la lecture du monde entier. Il y a là une sorte de jeu avec le feu très excitant mais qui peut aussi être dangereux car dès que c’est lâché sur le Web ça s’inscrit dans mon « dossier » ! Jusqu’à ce jour j’ai réussi à tenir le cap et maintenir les aspects très privés de ma vie à l’extérieur de cette lucarne ouverte sur moi. Ce qui va devenir amusant c’est de savoir jusqu’à quand …