19/11/2013
Janus ou faux-cul ?
Mardi, je prépare mon billet qui sera mis en ligne. J’ai beau faire des efforts pour tenter de sortir du lot, j’en reviens toujours à ce qui nous préoccupe tous, l’issue du match de football France/Ukraine qui conditionnera notre voyage au Brésil ou non.
A cette heure, seuls les convertis et les optimistes béats ont encore le courage d’espérer une victoire de nos gars. Quand je dis victoire, je parle d’un score supérieur aux deux buts encaissés durant le match aller, ce qui, si ce pronostic se réalisait, serait une première historique à ce niveau de cette compétition. Pas moins. « Cocorico ! » gueule le coq sur son tas de fumier, sans réaliser qu’il a les pattes dans la merde. Car pour y être, nous y sommes.
Comment une équipe (nous) qui ne marque que très peu de buts en général, peut-elle espérer en planter trois à une équipe (eux) qui n’en encaisse jamais ou presque ? Comment une équipe (nous) plutôt mollassonne avec ses Benzéma et Nasri pas très vaillants dans les combats physiques, peut-elle croire qu’elle va exploser une équipe (eux) qui parait sortir des commandos de l’armée ? Comment une équipe (nous), peut-elle penser qu’il suffit d’avoir de bons techniciens dans ses rangs pour se défaire de ses adversaires, sans un minimum d’intelligence dans le jeu, comme notre pauvre Ribéry, bourré de qualités certes mais pas très malin non plus ; au match aller, parfaitement neutralisé par deux, voire trois adversaires, il s’est entêté à vouloir passer balle au pied sur son aile, alors qu’il aurait dû multiplier les faux appels pour attirer les Ukrainiens et ainsi ouvrir des espaces pour ses collègues. Enfin, pourquoi croire les déclarations de nos joueurs, affirmant vouloir « mourir sur le terrain » ce soir alors que vendredi c’est ce que nous attendions déjà ? S’il y a eu des morts vendredi dernier, c’est dans les tribunes et dans les canapés devant leur télé qu’on les a dénombrés !
Vous m’avez compris, je n’ai aucun espoir quant à l’issue de ce match.
Hou ! Hou ! Mauvais Français ! Toujours à dénigrer, toujours pessimistes, une vraie maladie nationale. Certes, notre parcours n’est guère brillant, mais nous sommes barragistes ce que nous savions dès le tirage au sort des groupes de qualification, l’Espagne étant indétrônable pour nous. Contrat rempli. Certes le match aller de ces barrages a été très mauvais et le score sans appel paraît nous condamner, mais aujourd’hui « l’étendard sanglant est levé ». D’accord, nos gars n’ont qu’un petit pois dans le cerveau, mais il suffit simplement de savoir le titiller au bon moment, ce que Deschamps a très bien compris, se réservant de trouver les mots justes à l’instant adéquat. Ejaculateurs précoces, nos Bleus doivent être ménagés pour se lâcher à l’instant précis du paroxysme qui fera jouir la France. Il suffit de le vouloir pour le pouvoir, notre onze national a encore le pouvoir de le vouloir. Enfin, pour en terminer, comment des branleurs comme eux pourraient cracher sur une telle opportunité, aller au Brésil qui comme chacun sait, n’est que belles gonzesses fesses à l’air sur la plage et soleil en veux-tu en voilà ?
Vous m’avez compris, j’ai encore un mince espoir quant à l’issue de ce match.
09:42 Publié dans Echos du monde | Tags : football | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |