18/10/2012
Le bol d’air
Comme toujours c’est la faute à la télé.
Si vous croyez que je me passionnais pour la qualité de l’air à l’intérieur de mon appartement, vous vous illusionnez. Je ne fume pas, je fais très peu de cuisine, je n’exagère pas avec le ménage et les produits dédiés, donc je supposais que je vivais dans un air de bonne qualité. Ce ne sont pas un pet ou deux lâchés discrètement qui allaient ruiner l’indice de qualité de l’air calculé par AirParif entre mes quatre murs. Non ?
Jusqu’à ce que je vois une émission de télé où l’on parle de jardinage exclusivement et qu’ils abordent le sujet de la pollution de l’air dans nos habitations. Les peintures, détergents, insecticides etc. nous empoisonnent sans qu’on en prenne conscience. Diverses plantes peuvent assainir notre environnement, j’abrège et en vient à la conclusion du reportage quand la présentatrice demande au spécialiste « Si vous deviez nous conseiller une seule plante, laquelle choisiriez-vous ? », la réponse fusa « Un chlorophytum ! » D’après la même source, « Elle aurait un rôle positif dans l'amélioration de la qualité de l'air des habitations, par sa capacité à éliminer les COV (composés organiques volatils) tels que le toluène, le monoxyde de carbone et le formaldéhyde ». C’est scientifique, donc ça vous cloue le bec si vous aviez l’intention de l’ouvrir.
Alors je n’ai pas cherché plus loin, j’ai filé dans la jardinerie la plus proche de chez moi et j’ai adopté la petite plante. Son entretien n’est pas trop exigeant, de la lumière et pas trop d’eau, ça paraît être dans mes cordes. J’ai hésité sur l’endroit où poser le pot et je l’ai installé près d’une fenêtre, du moins pendant l’hiver et en attendant le printemps et le rempotage dans un plus grand récipient.
Je ne sais pas si cette petite plante suffit pour tout l’appartement ou seulement pour la pièce où elle se développe. L’important c’est que le chlorophytum est calme, pas un bruit, ni un cri pour réclamer son eau fraîche. L’idéal. Je vais bien le soigner, je m’y suis engagé, mais c’est un contrat gagnant/gagnant. Si je m’occupe bien de lui, il doit en retour protéger mes poumons.
Pour l’instant j’hésite, dois-je lui donner un petit nom ? Chlorophytum ça fait un peu pompeux et prétentieux. Alors je l’appelle Chlo-Chlo et comme il ne bronche pas, j’en déduis que ça ne lui déplaît pas. Par contre, je ne peux pas lui promettre que tous les lundis il sera au soleil…
07:00 Publié dans Echos de ma vie, Ecologie | Tags : chlorophytum, pollution | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |