Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/04/2015

John Mayall & The Bluesbreakers: Live in 1967 – Never Before Heard Live Performances

blues, rock, john mayall, peter green, John Mayall, l’ancêtre du Blues Boom britannique, vient de lâcher sur le marché une petite pépite exhumée du fond de ses tiroirs à archives. Un enregistrement en public avec Peter Green à la guitare. Pas moins.

Rappel des faits pour nos vieilles mémoires accusant la fatigue des ans. Les Bluesbreakers, le groupe de John Mayall, viennent de perdre leur guitariste Eric Clapton au début de l’été 1966, parti vers une carrière qui s’avérera glorieuse. Pour le remplacer, Peter Green reprend le manche vaquant et il ne le rendra qu’un an plus tard, en mai 1967, le confiant à un certain Mick Taylor. Quelle époque me direz-vous ! A qui le dites-vous, répliquerai-je, j’y étais ! Durant cette année, le groupe et le guitariste, sous la houlette de Mayall, enregistreront l’album Raw Blues (seulement six titres avec Green) mais surtout l’excellent A Hard Road. Le blues anglais vit ses plus belles années et tous les disques sortis alors, constituent le meilleur de ma discothèque.

Le CD qui vient de paraître date de cette fantastique saison, enregistré en 1967, dans plusieurs clubs londoniens dont le fameux Marquee. John Mayall (chant, claviers, harmonica) est accompagné de Peter Green à la guitare, John McVie à la basse et Mick Fleetwood à la batterie. Un groupe de rêve pour les amateurs de notes bleues.

Le son, certes, ne répond pas aux standards d’aujourd’hui mais il est – globalement - miraculeux par la magie des sorciers des studios qui ont dû sortir tout l’attirail de la technologie moderne pour restaurer le matériau brut. Et mis à part cette légère réserve bien compréhensible, quel régal ! Le son de la guitare de Peter Green est immédiatement reconnaissable et ses solos me renvoient d’un coup vers mon adolescence, comme la madeleine de l’autre. J’en ai presque les larmes aux yeux.

Treize titres, des classiques surtout empruntés à Otis Rush (All Your Love, Double Trouble) ou Freddy King (Have You Ever Loved A Woman, The Stumble, San-Ho-Zay) auxquels nous rajouterons I Can’t Quit You Baby, Stormy Monday, Someday After Awhile, Hi Heel Sneakers. Mais aussi Looking Back et So Many Roads… Que dire de plus ? Rien qu’à lire ces titres je suis conquis. 

 

 

05:00 Publié dans Musique | Tags : blues, rock, john mayall, peter green | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |