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24/04/2007

Sur ma platine

Il y avait longtemps que je n’avais fait une descente aussi fructueuse chez Virgin, ma platine CD était toute émoustillée quand je suis rentré et que j’ai déballé mon trésor. Ne pouvant la laisser dans cet état, je lui ai aussitôt enfilé une rondelle.

 

medium_Mayall.jpgJohn Mayall In The Palace Of The King : Le vieux nous revient avec un nouvel album, hommage à Freddie King le célèbre guitariste de blues Texan. Un disque tonique à l’image de la musique du King honoré, spécialiste de la guitare musclée. On retrouve ici l’incontournable Going Down  ou encore Big Legged Woman mais aussi des titres moins connus. Le blues de Freddie King sera immortel mais John Mayall est encore vivant, la preuve.

 

 

medium_rodgers.jpgPaul Rodgers Live In Glasgow :  Le chanteur leader de Free et Bad Company se porte comme un charme lui aussi et nous le rappelle dans ce nouvel opus qui fait la part belle aux grands moments de ses anciens groupes. Un disque enregistré en public en octobre 2006, véritable Best Of d’un des plus grands chanteurs de rock, en tout cas l’un de mes préférés et c’est avec plaisir que s’égrènent The Stealer, Be My Friend, Feel Like Making Love, All Right Now (bien sûr), The Hunter ou Can’t Get Enough et autres merveilles.

 

John Hiatt Live At The Hiatt : J’avais un peu perdu de vue John Hiatt, l’excellent songwriter et interprète américain bien que Bring The Family (1987) ou Slow Turning (1988) soient des disques absolument remarquables. L’album qui vient se sortir, enregistré en public en 1993, servait de disque promotionnel à l’époque. Il est désormais disponible dans le commerce et c’est avec plaisir qu’on peut se replonger dans cette musique délicate sans être puérile, musclée sans être assommante. Un artiste pas assez connu au regard de son talent.

medium_Young.jpgNeil Young Live At Massey Hall 1971: Last but not least, j’ai gardé pour la fin ce pur joyau, cette gemme inestimable. On en parlait depuis plusieurs années, c’était devenu une Arlésienne, Neil Young allait diffuser ses archives. Hé bien ! Ca commence mais ça valait le coup d’attendre. Je ne suis pas un inconditionnel de l’artiste, surtout quand il est dans sa période électrique à mort, mais en acoustique époque Harvest, je suis littéralement subjugué. Et ce disque est le reflet de cette époque, Neil est seul sur scène pour nous balancer de véritables merveilles enregistrées avec un son parfait, cristallin. De Old Man à A Man Need A Maid sans oublier The Needle And The Damage Done, dix-sept morceaux impeccables. Le Cd est accompagné d’un DVD du même concert et d’archives, photos ou vidéos, seul regret, la pochette est tartignole ….