Ma semaine télé du 25 novembre au 1er décembre

« Il fut un temps où d’aucuns aimaient à faire remarquer que la téléréalité n’avait rien de réel. « Ils jouent la comédie devant les caméras ». (…) Mais pour ma part, je dirais que ces personnages fictifs, ces marionnettes que je viens de faire parler, passent à côté du seul fait vraiment intéressant concernant la téléréalité : elle s’est approprié le réel. » John Jeremiah Sullivan  Pulphead

 

Lundi je n’hésite pas, sur ARTE pour le film de Jacques Becker (1953) Touchez pas au grisbi. Adapté du bouquin d’Albert Simonin avec Jean Gabin, René Dary et les jeunes Jeanne Moreau et Lino Ventura auxquels le Noir & Blanc allait si bien. Je n’avais plus revu ce film depuis tellement longtemps que je ne m’en souvenais pas beaucoup, résultat une merveilleuse soirée. Gabin y est impeccable de classe et d’élégance.   

Vendredi soir sur M6 un épisode de NCIS : enquêtes spéciales. Même si après dix saisons je suis un peu lassé de cette série, j’avoue avoir un petit faible pour elle encore, mais de temps en temps. Les intrigues ne sont pas meilleures qu’ailleurs mais le casting est particulièrement réussi de Jethro Gibbs à l’assistant du légiste, tous sont parfaits avec cette pointe d’humour qui ne gâche rien, bien au contraire. 

Samedi soir sur D8, nouvelle série télé, Longmire. Adaptation des bouquins de Craig Johnson dont le héros récurrent est Walt Longmire, shérif d’un bled du Wyoming. La série restitue bien l’ambiance des polars de l’écrivain, sans esbroufe gratuite, genre fusillades ou poursuites échevelées, une enquête qui se déroule sur un tempo médium, ce qui colle parfaitement avec la personnalité de Walt Longmire, shérif approchant de la retraite. Pas mal. 

Dimanche la semaine se clôt comme elle avait commencé, sur ARTE, avec le fameux film de King Vidor (1946), Duel au soleil. Un western flamboyant avec Gregory Peck, Joseph Cotten et Jennifer Jones. Dans un grand ranch, deux frères se disputent les faveurs d’une belle métisse…

 

Une petite semaine de télé en quantité, mais bornée par deux films remarquables dont la qualité compense largement le peu d’intérêt que m’a inspiré le reste de la semaine. Car si j’ai allumé mon poste chaque jour et zappé de chaîne en chaîne, rien n’a retenu mon attention. Dans ce cas, la solution la plus sage est toujours de faire autre chose. Ce que j’ai fait, pour mon plus grand bien.