Ma semaine télé du 18 au 24 janvier

« La chaîne TV s’est éteinte sur l’hymne national joué avec, pour tout décor, des missiles Titan envahissant le ciel. Il doit falloir une télévision couleur pour bien apprécier de telles images, je suppose. » Jim Carroll « Downtown Diaries »

 

Lundi sur France2 un épisode de Castle. Richard Castle éclaircit son amnésie consécutive à ses deux mois d’enlèvement. Soirée gentillette avec ce programme bon enfant sauvé par une distribution d’acteurs sympathiques.

Mardi sur TF1 c’est la série Person of interest. Ces dernières semaines j’avais réussi à m’intéresser un peu à ce programme mais ce soir, non non et non ! Je veux bien faire l’effort de « croire » aux scénarios proposés mais il faut quand même un minimum de crédibilité à ces âneries. Là, rien ne tenait la route même dans les petits détails. Misère, misère…

Jeudi soir c’est sur 6TER que je me déniche un film sympathique, Freaky Friday, dans la peau de ma mère. Une comédie américaine de Mark Waters (2003) avec Jamie Lee Curtis et Mark Hamon. Une mère de famille préparant son remariage et sa fille adolescente échangent leurs corps contre leur volonté ! Des situations souriantes et bien vues. Une bonne soirée.

Le samedi, c’est devenu une habitude, c’est sur France3 que ça se passe avec Le sang de la vigne. Un épisode bien sympathique ce soir encore avec Agnès Soral en invitée aux côtés de Pierre Arditi qui fait son Arditi comme autrefois Gabin faisait son Gabin. Ne rechignons pas, la soirée fut bonne.

Le dimanche est devenu problématique. Il me faut choisir entre les rediffusions ou les films jamais vus mais qui n’en finissent pas ! Du coup, comme souvent, j’opte pour les valeurs sûres c'est-à-dire ce soir sur D8 pour Le rouge est mis, un polar de Gilles Grangier (1957) en Noir et Blanc avec Jean Gabin, Annie Girardot et tous les autres. Je n’ai rien regretté, c’est toujours aussi bien.

 

En me relisant je réalise que la semaine télé n’était pas terrible, pourtant ça m’a suffit et je ne me souviens pas avoir râlé contre les programmes : moralité, pourquoi les diffuseurs se casseraient-ils le bonnet puisqu’à la longue les téléspectateurs n’y font même plus attention ou bien en ont pris leur parti !