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11/06/2007

Revue de presse

Moi, c’est dans la 4ème que j’ai misé hier dimanche. J’ai pas gagné grand-chose remarquez, mais si j’avais pas misé j’aurais eu des regrets. Dans la 4ème circonscription des Yvelines, l’UMP est passé au premier tour. Direct. Tout le monde avait donc joué ce bourrin, sauf moi ! Je me console en me disant que si tout le monde a gagné, les lots ne seront pas bien gros. Un qui doit en avoir gros sur la patate c’est Le Pen, celui qui se proclamait l’arbitre du milieu politique est retourné aux vestiaires sous les huées du public. « Aux chiottes l’arbitre ! ». Un truc amusant quand on regarde le camembert estimé de l’Assemblée c’est qu’il est presque tout bleu avec un bout rose, et dit ainsi on pense à un Schtroumpf la bite à l’air ! Laissez tomber, je m’égare. En parlant de gare, je pense au TGV dont on nous a beaucoup causé la semaine passé, surtout du TGV Est et de ses performances, par contre quand on les rapproche de deux informations lues dans le 20 Minutes de ce matin « Un TGV assurant la liaison Bordeaux-Dijon a heurté et tué sur le coup une personne se trouvant sur la voie » en page 4 et « Ils étaient près de 400 à défiler samedi à Lyon en mémoire d’une Rwandaise morte de manière inexpliquée dans un TGV à Genève » page 7, on se demande si ce train ne serait pas mortifère, ce qui tempère l’enthousiasme. Enfin, je terminerai avec ce qui a failli être un scoop. Dans Le Monde de ce soir, évoquant un blog politique qui vient de fermer, celui-ci révélait que « le journaliste Jean-Michel Apathie avait vu en 1992, dans les toilettes du conseil général de Haute-Normandie une scène impliquant Laurent Fabius et il sommait le journaliste de la rendre publique. » A cet instant de votre lecture, tout comme moi, vous en avez le sourcil qui se fronce et la bouche qui s’ouvre. Je poursuis,  « On sait désormais que ce soir là, Laurent Fabius a pleuré. » Oui, je sais l’intérêt retombe, mais pouvait-on attendre mieux de Fabius ? Je referme mon journal pour mieux méditer sur la question de philosophie posée ce matin aux candidats du Bac S : « Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ? »