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12/03/2012

Ma semaine de télé du 5 au 11 mars

« Le CSA qui doit attribuer six nouvelles fréquences sur la TNT, auditionnera trente-deux dossiers de candidatures. Les auditions ont commencé le lundi 5 mars et doivent s’achever le 14 mars. » Le Monde 6/03/2012  

 

120312 Entree libre.gifLundi comme chaque soir je suis sur France5 à 20h pour le magazine culturel Entrée libre. Ca ne  dure que dix-neuf minutes, mais elles sont bien remplies – ni trop, ni pas assez – et me tiennent informé de toute l’actualité théâtrale, expositions, concerts, etc. Seul bémol, valable pour toutes les chaînes de télé à ma connaissance, les commentaires ne sont jamais critiques, tout est toujours bien et à voir ! Il n’y a que dans la presse écrite que je trouve des critiques négatives, pourquoi ? 

Mardi c’est le jour de Dr House sur TF1. Ce soir le docteur affronte une variole qui met en valeur de bien télégéniques pustules, perd des points dans sa relation de couple avec Cuddy tandis que sa jeune adjointe en marque dans sa relation professionnelle face à lui. Le second épisode est un festival du mensonge, certains tuent mais d’autres guérissent, ce qui amène House à douter. Du moins un court instant. 

Jeudi soir sur ARTE, derniers épisodes très forts et émouvants de la Saison 1 de Borgen qui se termine magnifiquement à l’aube de la nouvelle année parlementaire s’ouvrant pour la Première ministre. Birgitte était arrivée à ce poste, pure et idéaliste, chaque jour depuis l’a confrontée à la « real politik » faite de compromis, lâchetés et concessions, mais aussi à la solitude puisque son couple vient d’exploser. « J’ai fait ce que j’avais à faire » conclut-elle amèrement. Si les prochaines Saisons maintiennent le niveau ce sera du très grand art.

Samedi après-midi sur France2, reprise du Tournoi des VI Nations, mise en bouche avec Galles/Italie. Le résultat était acquis d’avance néanmoins durant la première période les Italiens maintiennent tant bien que mal la cabane debout, face à des Gallois qu’on attendait plus incisifs. Mais c’est à la 50e minute que la baraque transalpine s’effondre, sur une contre-attaque les Rouges marquent leur premier essai, et le match se terminera logiquement sur une victoire galloise (24-3).

Seconde rencontre de la journée, Irlande/Ecosse. Les Ecossais comme à leur habitude produisent un jeu pétillant mais ils peinent à concrétiser au score, malgré le superbe essai de Ritchie Gray, devant des Irlandais plus réalistes et plus roublards. Les Ecossais courent derrière le score en vain, inexorablement favorable aux Verts et l’arbitre siffle la fin du match (32-14).

Dimanche, suite du Tournoi avec France/Angleterre, comme tous les ans les journalistes nous ressortent les poncifs habituels, le « crunch », le match de tous les matchs, blablabla. J’étais prêt à tout, même à ce que nous perdions le match, mais pas à voir des Bleus aussi mauvais. Pourtant ils ont débuté la partie avec de bonnes résolutions, manquant de peu aplatir dans le camp des Blancs mais deux essais en contre en vingt minutes et la messe était dite. Rien ne fonctionnait pour nos gars, même en mêlée ils ne brillaient pas ! Et pourtant malgré tout cela, ils livrèrent un dernier quart d’heure héroïque après avoir remonté point par point l’écart au score. Las ! Le drop à l’ultime minute qui passe sous la barre enterre l’espoir insensé des supporters. Résultat final 24-22, le score est avantageux pour les Bleus car aujourd’hui les Anglais étaient largement supérieurs aux nôtres. Grosse déception. Mais attention messieurs les Gallois, samedi prochain, les Français qui ne peuvent plus gagner ce Tournoi seraient bien capables de vous priver de Grand Chelem, ce serait assez dans leur genre. Salauds de Frenchies !

Epuisé par ce week-end de sport, un épisode d’Inspecteur Barnaby vient à point me relaxer avant le grand voyage dans les bras de Morphée.

 

Malgré la campagne présidentielle, je ne regarde pas les émissions politiques. Je suis les informations de près, radio et télévision, mais c’est à la presse écrite que j’accorde le plus d’attention. Un vieux travers, ne pas se fier aux mimiques, aux coups de gueule plus ou moins sincères, aux sourires commerciaux, aux débats écrits par avance et joués comme des pièces de théâtre. Je préfère me cantonner aux faits et aux analyses, lues à tête reposée, dans les journaux. Je suis un gars de la vieille école.