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17/02/2015

Une rupture déroutante

Si à priori je n’ai aucune raison de m’intéresser aux dates des vacances scolaires, n’ayant pas de gamins à occuper durant cette période, il n’en reste pas moins que je dois en tenir compte dans ma vie quotidienne.

Ce lundi matin par exemple, le silence inhabituel dans l’immeuble m’a fait réaliser qu’il n’y avait pas école. Pas de cavalcades dans l’escalier, pas de piaillements dans l’allée sous mes fenêtres. Un bon point, ces congés de février. De même quand je suis sorti faire mes courses au petit supermarché à côté de chez moi, la fréquentation en baisse par rapport à la même heure et au même jour des semaines passées, confirme que les familles s’organisent différemment, soit elles bousculent leurs heures, soit elles sont parties vers des cimes enneigées. Là encore, un bon point pour moi.

A l’inverse, dans les transports en commun, en journée il y a plus de monde sur ma ligne de train, la répartition des voyageurs n’étant plus réglée sur les horaires de bureaux. Ca déroute. Pareil pour mon cinéma de banlieue, en milieu de journée, rien n’assure que la salle sera vide et que je pourrai y prendre mes aises comme j’aime à le faire ; oui, je suis comme ça, moi.

Cette rupture dans mon organisation n’est donc pas anodine, je dois en tenir compte dans mes déplacements ou activités. Finalement, je préfère quand les mômes sont à l’école et leurs parents au boulot. Bien entendu, je suppose que les uns comme les autres ne sont pas de mon avis. Il faut toujours que quelqu’un me contrarie.