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03/01/2011

Ma semaine télé du 27 décembre au 2 janvier

Si vous recevez la télévision en analogique et si vous habitez l’Ile de France, je suppose que vous avez vu le bandeau informatif qui défile sur nos écrans depuis quelques temps, nous prévenant qu’il faut commencer à penser à s’équiper pour recevoir la TNT. Quand j’écris « je suppose que », en fait cela tombe sous le sens, car le bandeau défile en plein milieu de l’écran et nous bouche carrément le programme regardé ! Enfin, l’important c’est que vous soyez parés pour recevoir les magnifiques programmes concoctés par ces chaînes que vous allez découvrir avec gourmandise. A vous les rediffusions multiples de Navarro et de Commissaire Moulin, les films vus cent fois qui repassent en boucle le lundi sur une chaîne, le jeudi sur une autre ou carrément sur la même ! Ah ! et ces talk-show pour décérébrés, ces magazines aux sujets rabâchés autant que racoleurs, la richesse des émissions sur Direct Star, la liste des réjouissances est longue … Je vous envie presque, petits veinards.

 

Lundi sur W9 qui diffuse Les Simpson, le film (2006). Inconditionnel des Simpson depuis toujours, souvent je zappe sur cette chaîne qui nous donne et redonne – jusqu’à la nausée parfois – cette série animée, le temps de deux ou trois épisodes. La tronche d’Homer et ses idées « lumineuses » valent tous les antidépresseurs du monde.  

110103 Pirate caraibes.jpgMardi je me lance dans le grand bain avec sur TF1 Pirate des Caraïbes. J’avais toujours évité ce film de Gore Verbinski (2003) avec Johnny Depp mais ce soir allez savoir pourquoi, des pirates et des duels au sabre ça me semblait une bonne idée. Pas grand-chose à en dire – ni en bien, ni en mal - si ce n’est que c’est beaucoup trop long, d’ailleurs j’ai quitté le navire avant l’arrivée au port. Un film pour les jeunes d’aujourd’hui, ce que je ne suis plus.

Mercredi sur ARTE, un documentaire, Y a du sushi à se faire ! La gastronomie japonaise se lance à l’attaque du monde, tremblez bonnes gens. Etoiles au guide Michelin, chefs français qui viennent en repérage, écoles de formation pour les cuistots locaux, vignerons ambitieux etc. Intéressant mais sans plus. J’enchaîne avec France5 et Silence ça pousse ! Dernier épisode au Québec pour nos deux présentateurs emmitouflés. Ce soir, le froid et les neiges canadiennes m’ont moins impressionné que d’habitude, quand on en sort à peine les intempéries des autres nous paraissent familières.

Jeudi soir, théâtre en direct du théâtre de Rueil-Malmaison sur France2, La femme du boulanger la pièce de Pagnol d’après l’œuvre de Giono. Quand on a vu et revu le film avec Raimu dans le rôle du 110103 Femme du boulanger.jpgboulanger, on a du mal à imaginer qu’un autre endosse la farine d’un tel acteur dont la voix rocailleuse me résonne encore dans la tête ; pourtant, Michel Galabru s’en tire plutôt bien, ses marmonnements et sa diction parfois brouillonne font l’affaire, seule la tirade de « la Pomponnette » est un peu plate comparée à celle de Raimu et devenue un classique, mais globalement ce fut une bonne soirée.       

Samedi, intrigué je me glisse sur France4 qui programme Sherlock une nouvelle série policière. Il s’agit d’une adaptation des aventures de Sherlock Holmes qui se déroule de nos jours. Holmes est un beau jeune homme mince au visage anguleux un peu étrange et Watson un ancien médecin militaire de retour d’Afghanistan. Ce premier épisode était une heureuse surprise très réussie, nous avons d’emblée retrouvé tous les personnages attendus autour du locataire de Baker Street, de l’inspecteur Lestrade à Moriarty. A suivre de près. 

Dimanche soir, j’hésite, je zappe sur deux ou trois films pendant quinze minutes, mais finalement mon choix s’arrête sur une rediffusion, W9 avec Incassable, film fantastique de Shyamalan (2000) avec Bruce Willis. Je ne sais pas pourquoi j’aime ce genre de film mais il est certain que sans Bruce Willis je ne serai pas venu.

 

Une semaine de télé qui sentait les vacances de Noël avec des programmes conviviaux réunissant tous les membres de la famille. De temps en temps il est agréable d’en passer par là.