04/10/2008
La fin des haricots ?
Avant-hier Libération titrait « Et maintenant la récession » et pour illustrer son propos alarmant, une assiette de pommes de terre faisait sa une. La pomme de terre, érigée en symbole de la misère à venir était certainement sensée nous faire dresser les cheveux sur la tête. Allez savoir pourquoi ? Mais moi ça m’a mis en appétit. Car qu’y a-t-il de plus délicieux qu’une belle pomme de terre, cuite à l’eau, en robe des champs, dans sa peau. Placée dans l’assiette avec quelques sardines à l’huile pour lui tenir compagnie voilà une gamelle de chômeur qui me met l’eau à la bouche. Avec dextérité il faudra user de la fourchette et du couteau pour ouvrir en deux les petits poissons afin d’en retirer l’arrête centrale, pour le tubercule selon la variété je recommande de manger aussi la peau. L’huile des sardines imbibe le légume et quand l’assiette est quasi terminée, les miettes de pommes de terre mêlées à celles du poisson forment une sorte de purée grossière qu’un beau morceau de pain viendra saucer. Un pur régal. Pour varier les plaisirs, la sardine peut facilement être remplacée par un ravier de harengs saur marinés à l’huile avec de grosses rondelles d’oignons, ce n’est pas moins bon, loin de là. Si la récession n’a pas cessé c’est sûr, essayons d’être positifs !
14:32 Publié dans Echos de ma vie | Tags : libération, récession, pomme de terre | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |