17/02/2007
Neil Young : Harvest
D’origine Canadienne, Neil Young se fait connaître avec le Buffalo Springfield entre 1965 et 1968. C’est en 1969 qu’il intègre le fameux CROSBY STILL NASH & YOUNG qu’il quitte deux ans plus tard pour entamer une carrière solo. Grosso modo pour le néophyte, c’est une sorte de second Bob Dylan et son talent n’a rien à envier au maître.
Son album de référence HARVEST sort en 1972 et c’est une pure merveille de 37 minutes et 34 secondes répartie sur dix morceaux. Dès les premières mesures de Out on the week-end, le ton est donné, basse-batterie en mid-tempo, la voix nasillarde de Neil Young, l’harmonica et la pédale steel-guitare qui teintent le morceau de leur sonorité country. Après on laisse dérouler. Harvest un joyau et A man needs a maid avec son piano et les accents douloureux du chant de Young, bientôt suivis du sanglot des violons. Autre perle, Heart of Gold, l’harmonica et les guitares et toujours cette voix traînante et nasillarde doublée par celles de James Taylor et Linda Rondstadt qui plus tard aura son heure de gloire. Sur Are you ready for the country, ce sont Crosby et Nash qui viennent y mettre du leur. Nouveau bijou avec Old Man, la steel-guitare et les chœurs. Suivra There’s a world à l’intro inquiétante (les tambours du London Symphony Orchestra) avant que ne déboule Alabama et ses guitares électriques et les voix de Crosby et Stills . « I come to you and see all this ruin/What are you doing Alabama ? » pleure Neil Young sur le problème Noir aux USA de cette époque. Un chef d’œuvre suivi d’un autre The needle and the damage done à propos de l’héroïne qui commence déjà à faucher la jeunesse américaine. Neil Young, seul avec sa guitare acoustique. Enfin, Words vient conclure cet album par son rythme lourd et là encore assez inquiétant, piano, guitares criardes et le solo tout en souffrance.
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