The D-Day

Depuis décembre nous attendions le signal et finalement c’est le 26 février que fut fixé le D-Day (Jour du déménagement). Bien évidement tout a été merdique. Nous avons attendu les déménageurs puis c’est la nacelle d’évacuation par la fenêtre qui a tardé à arriver et encore plus fort, ce sont les clés de nos futurs locaux qui nous firent défaut ! Après moult échanges téléphoniques nous investissons enfin les lieux mais sans plan formel d’implantation il s’avère que tous les meubles ne peuvent entrer, dans ces conditions le colonel décide de sacrifier une partie du matériel, ce qui agace les porteurs indigènes qui se les ont coltinés jusqu’ici.

A l’heure où je consigne ces quelques notes, le QG est quasi opérationnel, les liaisons téléphoniques et informatiques sont rétablies. Ne subsistent que quelques détails d’intendance, la cambuse n’est pas encore aménagée et le petit coin est plus « petit » que « coin ». Qu’importe, le Poney Express passe toujours ! Les groupes se sont remis au travail et moi, silencieusement, je me tiens coi, savourant ma tranquillité, seul dans mon bureau douillet.