03/03/2007
Le chien, la pipe et moi
Attention ceci n’est pas un Magritte.
On reste sidéré parfois devant la minceur de certains scénarios de films ou l’hallucinante ingénuité des réalisateurs (et surtout des producteurs qui y mettent leur fric) qui se lancent dans des productions dont l’issue paraît plombée dès la lecture du pitch. J’en veux pour preuve, un film qui vient de sortir – et que je n’ai pas vu, je le reconnais honnêtement – dont la carrière ne semble pas promise à un bel avenir mais qui par contre m’a laissé ébahi quand j’en ai lu le résumé. Je veux parler de Juste une fois qu’il n’est pas nécessaire de mémoriser sauf pour l’éviter si le malheur veut qu’il soit programmé à la TV un soir de grande disette générale et que las de votre journée vous cherchiez désespérément un film à voir. Pour en revenir au sujet de cette péloche « Amy a fait un jour une grosse bêtise : à la fin de l’adolescence, un jour d’ennui, elle a fait une fellation à son chien. Le secret déjà lourd à porter, se révèle carrément écrasant quand son petit ami lui demande de lui livrer son secret le plus intime. » Je vois d’ici vos yeux qui s’écarquillent et j’ai moi-même du mal à l’écrire tant je suis sidéré. Si encore il s’agissait d’un film classé X, on aurait consenti à se laisser embarqué, mais ici il s’agit plus certainement d’une série Z ! Certains me diront que si on ne jugeait une œuvre que sur un résumé, ce serait comme résumer les campagnes Napoléoniennes à l’histoire d’un petit gros qui voulait être maître du monde. Peut-être, il n’empêche que je reste persuadé que ce film est un gros navet mais vous pouvez m’écrire pour m’en dissuader !
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