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02/04/2007

John Mayall : A Hard Road

medium_MAYALL.jpgCe disque est sorti il y a déjà 40 ans (j’ai du mal à réaliser ce que j’écris !) et vient de faire l’objet d’une réédition remasterisée comme on dit aujourd’hui, complétée d’un second CD d’inédits ou titres rares, l’occasion idéale pour le glisser dans la platine et se replonger dans ce superbe disque de blues. John Mayall, selon la formule consacrée, est le père du blues anglais des années 60. Né en 1934, il est poly-instrumentiste, guitare, piano, orgue, harmonica, chant et monte son premier groupe en 1955 mais c’est plus tard avec ses Bluesbreakers qu’il se fera connaître. Ce groupe n’est pas un orchestre, mais une école qui générera un mouvement musical le Blues Boom, un révélateur de talents où feront leurs premières armes des gens comme Eric Clapton, Peter Green, Mick Taylor, Jack Bruce, Mick Fleetwood et j’arrête l’énumération car elle risque de lasser le lecteur peu au fait de la bonne musique ! Pour faire court disons que Clapton est connu de tout le monde, Taylor a joué avec les Rolling Stones, Bruce était bassiste de Cream et Fleetwood est à l’origine du Fleetwood Mac. Pas mal comme carte de visite. Revenons à notre disque, back in the 60’s. En 1966, c’est Eric Clapton qui tient la guitare au sein des Bluesbreakers et l’album Beano  pure merveille, révèle au monde ébahi un futur dieu de la six cordes. Quand Eric quitte le groupe, Mayall doit lui trouver un remplaçant, la gageure est de taille mais le vieux (33 ans) relève le défi et déniche Peter Green (19 ans). Le disque A Hard Road sort en février 67 et prouve que le nouveau venu n’a rien à envier à Clapton, d’ailleurs son jeu de guitare est certainement plus près de la réalité du blues, tout en vigueur retenue. L’album est magnifique, le piano, les éclats d’harmonica bien gras, les parties de guitares tout en finesse, le drumming délicat du batteur Aynsley Dunbar et la basse de John McVie sur lesquels vient se greffer la voix particulière de Mayall. Les 14 titres du disque original valaient déjà leur pesant d’or, la nouvelle édition y ajoute 22 autres morceaux mais aucun risque d’indigestion, au contraire, plus c’est long plus c’est bon.       

 

20:40 Publié dans Musique | Tags : John Mayall, Peter Green, blues | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |

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