01/07/2007
Brouillon de culture
Les vacances c’est bien parce que ça laisse du temps libre et pour moi, chacun ses préférences, ça me laisse plus de disponibilités pour lire. Par exemple, j’adore lire le matin, juste après avoir pris mon petit-déjeuner et avant la douche. Pendant une heure, à ce moment de la journée, ce que je lis prend une autre saveur, je m’en imprègne totalement. Donc, disais-je, ces quelques jours de repos m’ont permis de dévorer quelques ouvrages tels que :
Don De Lillo : LIBRA chez Babel
Le 22 novembre 1963 le président Kennedy est assassiné. La Lincoln décapotable, Jackie en tailleur rose qui serre dans ses bras le corps mutilé de JFK, le monde entier a vu et se souvient de ces images aussi dramatiquement fortes et rabâchées que celles de l’attentat contre les Twin Towers. On croît avoir tout vu pourtant on ne sait rien de cet assassinat et aujourd’hui encore le mystère est total même si les hypothèses ne manquent pas, la vérité n’étant certainement pas loin de l’intersection entre chacune d’elles. C’est à partir de ces faits que Don De Lillo a écrit ce roman « Ce livre est une œuvre d’imagination » en 1988. Mêlant adroitement les réalités historiques, son imagination et ses intuitions, l’écrivain construit en empilant les couches de choses vraies ou possibles, un excellent roman aussi épais que passionnant où Lee Harvey Oswald devient le héros d’une histoire, l’Histoire, où le libre-arbitre ne semble pas avoir sa place. Info ou intox ? Un des grands bouquins de ce prolifique écrivain américain. Du même auteur, je vous recommande aussi OUTREMONDE.
Harlan Coben : UNE CHANCE DE TROP Pocket n° 12484
Avec Harlan Coben, pas de souci, tous ses polars sont bons, donc je ne me suis pas posé de questions en faisant mes courses chez Shopi sur mon lieu de vacances (ayant épuisé ma réserve de lecture), j’ai pris ce qu’ils avaient en rayon et je suis tombé sur du bon, directement ! Le genre de bouquin qu’on ouvre et qu’on ne peut refermer avant de connaître la fin, la fin réelle j’entends, les amateurs de polars me comprendront. Je vous résume le pitch, la mère est assassinée, le père presque mort, le bébé disparu. Un an plus tard ( !) le père reçoit une demande de rançon, commence alors pour lui une longue enquête, douloureuse, pleine de rebondissements. Pas un gramme de gras dans ce bouquin, les pages défilent, l’œil gauche sur la page de gauche, le droit sur celle de droite, trop pressés de connaître le dénouement. Allez-y c’est du bon !
Pendant que j’y étais, chez Shopi, j’avais pris deux bouquins du même auteur, mais là je dis, attention ! Avis d’un lecteur avisé, ne jamais lire plusieurs romans d’un même écrivain, l’un après l’autre, surtout dans le domaine du thriller, sinon les secrets de fabrique ou les tics d’écriture sautent aux yeux et la déception ne sera pas loin. Donc, toujours alterner les bouquins d’écrivains différents, ce n’en sera que meilleur. Le second roman c’est RUPTURE DE CONTRAT chez Pocket n° 12176 que j’ai trouvé moins bon.
13:55 Publié dans Livres | Tags : Don De Lillo, Libra, Harlan Coben, Une chance de trop, Rupture de contrat | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
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