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30/09/2007

Mark Knopfler : Kill To Get Crimson

df2f9f2cca53ed9dda61a918d41c2eac.jpgUne éternité que je ne m’étais plus penché sur le cas Knopfler, 1995 je crois, pour un album de Dire Straits Live at the BBC, un de ces disques qui remontent à la surface bien des années après que les groupes soient dissous. Le discret guitariste menait sa vie tranquille dans son coin et moi la mienne chez moi. Les échos de sa carrière post Dire Straits n’éveillaient guère ma curiosité, subodorant une musique ennuyeuse et soporifique quand on veut être méchant, ou d’ambiance pour soirée hivernale au coin du feu, quand on pratique la litote. Ce disque tourne sur ma platine depuis plusieurs jours déjà et j’ai du mal à me faire une opinion tranchée. Il tourne en boucle quand je lis ou quand j’écris mes chroniques, sans interférer avec mes réflexions ou me sortir de ma concentration par des éclats de guitare ou autre sonorité agressive. C’est doux comme un thé au miel, avec d’agréables morceaux comme Punish The Monkey ou ceux qui résonnent de réminiscences celtiques (The Fish And The Bird), l’accordéon, le violon et la flûte donnant un cachet certain à cette musique intemporelle. Pas un mauvais disque, mais un disque qu’on écoutera sans préjugés ni à priori car la musique proposée ici par Mark Knopfler se moque des modes, des époques ou des genres. Le guitariste leader d’un des plus grands groupes du monde à une certaine époque, libéré des contraintes du vedettariat, a trouvé la sérénité et ce disque est la preuve qu’il est des musiques «d’ambiance pour soirée hivernale au coin du feu » de qualité.