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30/06/2008

John Hiatt : Same Old Man

John Hiatt.jpgOn sait depuis longtemps que célébrité et talent ne sont pas synonymes, du moins qu’ils ne vont pas de paire obligatoirement. La preuve avec John Hiatt et je vous entends déjà interroger « Qui ç’est celui-là ? » les yeux écarquillés. Pourtant depuis presque trente ans (personnellement je le suis depuis Two Bit Monsters paru en 1980) l’homme bien que discret nous livre de merveilleuses galettes. Compositeur de talent, ses textes et musiques devraient lui valoir la reconnaissance de tous, guitariste pas manchot et chanteur à la voix attachante, il n’est une vedette que pour un cercle étroit de passionnés de bonne musique. Loin des modes et des effets, discret dans sa vie, il n’intéresse pas le monde. Si lui s’en fiche, moi encore plus, l’essentiel étant qu’il nous/me donne de bons disques comme cet excellent nouvel album Same Old Man. Un groupe basique, guitares, basse, batterie où l’on notera la participation de Luther Dickinson aux guitares  et à la mandoline (Il joue avec tout le monde ces derniers mois) aux côtés de Hiatt. Tout paraît simple, sans solos démonstratifs, sur ces onze titres de 4mn chacun. Délicates parties de guitares électriques construites sur une discrète rythmique acoustique où John Hiatt pose sa voix légèrement étranglée pour nous conter ses histoires pleines de sentiments. De What Love Can Do à Ride My Pony en passant par le musclé Cherry Red un disque à écouter un drink bien frais à la main calé dans un rocking-chair sous l’auvent, en regardant la nuit tomber lentement après une belle journée d’été. Exactement ce que je fais tout en écrivant cette chronique.