Ma vie au boulot

Revenir de vacances et retrouver mon bureau me semblait être le summum du mauvais goût mais il s’avère que la punition est moins sévère que prévue. En effet quoi de plus pénible que de reprendre le boulot avec des urgences à traiter immédiatement ce qui donne l’impression de monter dans le TGV en marche ?  Or ce n’est pas le cas. Tout le monde est parti en vacances ce qui veut dire que je n’ai plus le chef sur le dos et que je ne l’entends plus s’agiter comme un diable le portable à l’oreille. L’activité est tombée si bas, bien trop bas pour mes pauvres reins ce qui m’empêche d’aller la ranimer, que je me suis organisé pour occuper mon temps avec des activités personnelles. J’écris, je fais des recherches sur internet etc. toutes choses que j’aurais dû faire chez moi en temps normal. Bien sûr ça ne va pas durer, mais ce qui est pris n’est plus à prendre comme disait l’autre. Comme par ailleurs il s’avère que mon bureau est un îlot de fraicheur dans la capitale qui commence à transpirer, je n’ai aucun regret à rester devant mon écran d’ordinateur toute la journée. Si cette semaine n’entrera certainement pas dans le Guinness Book, section « le plus beau branleur* de la semaine » elle peut néanmoins être marquée d’une pierre blanche.    

* J’ai écris « branleur » sciemment ce qui m’autorise à le mettre dans les tags de cette note. C’est le genre de mot-clé qui marche toujours très bien et qui attire les lecteurs, comme la confiture les mouches.