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03/02/2009

Pretenders : Break Up The Concrete

Pretenders.jpgUn nouvel album des Pretenders, quelle surprise ! Entre 1980 et 1981 le temps de trois disques magistraux ce fut la folie pour ce groupe de rock élémentaire et basique emmenée par son égérie sublime Chrissie Hynde, Perfecto et jean sur une silhouette parfaite. Les disques suivants perdaient de leur intérêt à chaque livraison, j’en ai même laissé filer quelques uns je crois, les décès de plusieurs membres du groupe semblaient avoir enterré – c’est le cas de le dire – l’aventure. Mais c’était sans compter sur l’opiniâtreté de la belle qui dans l’ombre continuait son chemin. Elle nous revient donc en 2009 avec ce Break Up the Concrete, seule rescapée de son groupe des origines, entourée de quatre lascars dont Jim Keltner à la batterie, en pleine forme dirait-on, d’ailleurs une photo à l’intérieur du livret nous la montre toujours mince et sexy, lunettes noires et coupe de cheveux comme dans les eighties. La voix, le point fort, est elle aussi présente à l’appel, sexy dans les intonations, rapide dans la diction, pressée de caser cinq syllabes dans un espace qui n’en accepterait que trois, affolante quand le tempo ralenti. Les titres sont tous écrits, sauf Rosalee,  de sa main. Les parties de guitares (Chrissie et James Walbourne) sont agréables (Don’t Cut Your Hair) et la pedal steel guitare de Eric Heywood enrichit le son global de l’album. Un disque de rock sans prétentions, qui a le bon goût de ne durer que 36’51 et donc pas assez pour lasser. Hey ! Les mecs réveillez-vous, Chrissie Hynde est de retour en ville. La première bonne nouvelle de l’année 2009 ?     

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