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06/03/2009

Un plat royal

Je ne suis pas un gars compliqué. Ni en général, ni en particulier. Prenons la bouffe par exemple, j'aime bien manger c'est un fait et il ressort souvent entre les lignes de mes textes mais j'aime particulièrement les plats élémentaires à condition qu'ils soient bien préparés avec des produits de bonne qualité. Supposons que j'aie une grosse faim, je ne vais pas chercher longtemps dans mes placards ou dans le frigo de quoi la rassasier, je vais directement me préparer une belle assiettée de pâtes, qui plus est de spaghettis. Une grande casserole d'eau qu'on porte à ébullition, une poignée de gros sel, 250 grammes de spaghettis assez épais, je n'aime pas quand ils sont trop minces. Cuisson al dente, un peu fermes, jetés rapidement dans la passoire et aussitôt transvasés dans une assiette. Ne pas leur laisser le temps de se dessécher dans l'égouttoir. Je ne mets pas de beurre, juste une mince coulée d'huile d'olives et je mélange. Je ne suis pas partisan de sauces en accompagnement, car je les aime fermes et un peu secs, toute la subtilité étant dans ce « sec », s'ils le sont trop c'est un étouffe-chrétien s'ils ne le sont pas assez, par goût personnel j'aime moins. C'est donc sur ce point que se joue la réussite de ce plat. Je saupoudre généreusement de parmesan râpé. Une cuillère dans une main et ma fourchette dans l'autre, j'enroule les spaghettis autour de l'une en m'aidant de l'autre pour que la manœuvre soit propre et facilite l'ingestion. Bien sûr j'ai ouvert une bouteille de vin rouge pour l'occasion et m'en suis versé un verre. Un verre pas plus.  

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