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05/12/2009

Streetwalkers : Live

Streetwalkers.jpgDe fil en aiguille j'en viens aux Streetwalkers. Quel fil, quelle aiguille ? Il y a quelques jours j'évoquais Graham Parker, un article de presse qui ravive ma mémoire et l'artiste ressort de ma discothèque. Nous sommes donc au milieu des années soixante-dix si vous avez suivi correctement. Tel est le fil. De cette même époque, un autre groupe peu connu attirait toute mon attention, les Streetwalkers. Leur leader était le chanteur Roger Chapman, une sorte d'épileptique au front dégarni et à la voix éraillée comme s'il se frottait tous les matins les cordes vocales au papier de verre, secondé par Charlie Whitney à la guitare. Les deux gars s'étaient illustrés précédemment dans un combo plus connu, Family. En ce temps là, les familles (musicales) recomposées m'occupaient beaucoup ; l'annonce du split d'un groupe dans le Melody Maker de la semaine était à coup sûr compensé la semaine suivante par la formation de deux ou trois nouveaux groupes issus du défunt orchestre. J'avais donc emboîté le pas de Chapman et régalé des albums Downtown Flyers (1975) Red Cards (1976) et Vicious But Fair (1977). Or depuis que mes vinyles sont entre d'autres mains, j'ai beaucoup de mal à me les procurer en CD - et voilà l'aiguille - tout comme les Graham Parker déjà évoqués.

Le seul CD enfoui dans ma discothèque c'est le Live paru en 1977. Album double autrefois, CD simple aujourd'hui. Ca commence fort avec Chili Con Carne, guitares guillerettes, orgue et la voix de Chapman aux trémolos de chèvres. On peut ne pas aimer ce type de voix, moi j'adore. Introduction à la basse sur Crazy Charade. Il y a aussi Mama Was Mad, l'excellent Dice Man, My Friend The Sun est une parenthèse acoustique calmant le jeu, mais ça repart guitares en avant avec Run For Cover. Le CD se termine sur Can't Come In avec le piano électrique, solos de guitares et Roger qui râcle, mais mélodiquement un peu faible pour clore en beauté.

Ce n'est pas obligatoirement mon disque préféré et je recherche toujours les premiers albums, en tout cas c'était une bonne occasion de reparler de ce groupe sympathique et oublié.     

    

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