Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/07/2010

Un train peut en cacher un autre

L’affaire Bettencourt fait la une des actualités depuis plusieurs semaines, feuilleton de l’été où se croisent une très riche dame âgée, un photographe qu’on cherche à faire rimer avec gigolo, une fille qui attaque sa mère en justice pour dilapidation de l’héritage, un ministre du budget et sa moitié qui ne compterait pas pour une demi-part et un président de la République qui sent le vent du boulet le rattraper. Chaque jour apporte son lot de rebondissements ce qui est le propre du feuilleton réussi, aussi n’en dirais-je pas plus car lorsque cette note sera mise en ligne, un fait nouveau pourrait venir en contrarier la teneur.

Là où un train peut en cacher un autre, c’est qu’il y a Bettencourt (Liliane) et Betancourt (Ingrid). Nous avons parlé de la première, la seconde n’est pas moins connue puisqu’elle fit l’actualité en son temps comme otage des FARC entre 2002 et 2008, un mouvement révolutionnaire Colombien. Aujourd’hui « son actualité » comme on dit dans les magazines people, c’est sa demande d’indemnisation. La dame réclamait 8 millions de dollars à l’état Colombien pour préjudice moral et négociait avec la France une somme de 450.000 euros qui lui semblait insuffisante. Rappelons qu’Ingrid Betancourt s’était aventurée en zone rebelle malgré les avertissements de la police, de l’armée et du président de la République de Colombie qui l’avaient prévenue des risques encourus. Devant le tollé déclenché en Colombie par sa demande, elle s’est excusée 48h plus tard et renoncé à sa requête ; avant que cette polémique n’atteigne aussi la France, elle a ici aussi « renoncé à entamer une sollicitation d’indemnisation ». 

Nous savons donc maintenant que le train qui pouvait en cacher un autre, était un train de vie !

 

 

Les commentaires sont fermés.