Ma semaine télé du 11 au 17 juillet

France Télévisions vient de se doter d’une charte des antennes. Rémy Pflimlin le PDG de France Télévisions a annoncé que le groupe public avait adopté « une charte des antennes » rappelant les « règles éthiques » et les « missions du service public ». Cette charte, la première élaborée par un groupe audiovisuel en France, est selon M. Pflimlin, un « texte de référence » rappelant les « valeurs » à respecter, à savoir « la diversité et l’universalité, le respect de l’autre, l‘ouverture au monde et l’innovation ». Le Monde du 12/07/2011. 

Lundi soir, j’enregistre sur ARTE le film d’Orson Welles, La soif du mal pour m’en délecter un soir de grande aridité télévisuelle. C’est sur France3 que je trouve mon bonheur avec SLC Salut les copains, le premier volet d’un documentaire sur la mythique revue et émission de radio qui berça ma jeunesse, quand tous les soirs à 17h j’écoutais en faisant mes devoirs scolaires ce qu’on appellerait les premiers tubes. Il y a cinquante ans, au tout début des années 60, je venais de tomber dedans pour ne jamais m’en remettre. Ce soir j’ai donc revu et réentendu artistes et chansons (parfois oubliés) qui furent les bases de ma culture musicale, de Richard Anthony (hé, oui !) aux Beatles et Rolling Stones (quand même !) en passant par tous les autres, Johnny et Sylvie, France et Françoise etc. Vivement la suite !  

Mardi sur TF1 dernier épisode de Dr House que je ne pouvais manquer. House et Cuddy sont appelés sur un effondrement d’immeuble pour tenir un hôpital de fortune. La mise en scène peu crédible est vite compensée par l’insoutenable passage où House doit amputer du pied, à la va comme je te pousse, une victime coincée sous les gravats. Mes pauvres dents ont salement grincé quand la scie s’est mise en action ! Le happy end final – House et Cuddy se roulent un patin plein de promesses – ne devrait être que temporaire puisque nous verrons la Saison 7 dans quelques mois.

Mercredi sur Eurosport qui diffuse les deux demi-finales de la Coupe du Monde de football féminin. D’abord France/USA, les américaines archi-favorites sur le papier l’emportent sur le terrain (3-1) mais si le score semble éloquent, nos Bleues ont fait un match extraordinaire et il s’en est fallu de peu qu’elles ne créentla surprise. Bravo les filles. L’autre rencontre, Suède/Japon voit la victoire des Japonaises (3-1), basses du cul et hargneuses elles se cramponnaient aux suédoises comme des taons sur les bœufs.

Jeudi après-midi, sur France2 rendez-vous avec la Grande Boucle et la première étape pyrénéenne du Tour de France arrivant à Luz-Ardiden. Si sportivement parlant, la montagne accoucha d’une souris, Contador... et les autres roupillent, ces étapes sont toujours les points culminants, c’est le cas de le dire, de cette épreuve cycliste. Les paysages sont merveilleux et le peloton distendu au maximum en silhouettes colorées me rappelle les figurines en métal de mon enfance que je disposais en fonction des commentaires de la course retransmis par notre poste de TSF. Durant trois jours je ne manquerai rien de ce Tour.

Dimanche j’hésite entre la finale de la Coupe du Monde de football USA/Japon sur Direct8 et le film sur TF1 Mes amis mes amours avec Vincent Lindon et d’autres acteurs sympathiques. La zapette, la plus belle ou la pire invention de l’homme c’est selon, aura fort à faire ce soir mais la comédie diffusée sur TF1 bien que très agréable ne demandait pas beaucoup d’efforts intellectuels pour en suivre le déroulement ; un coup à Londres avec des Français empêtrés dans leurs ennuis, mais surtout un coup en Allemagne avec Américaines et Japonaises nous rejouant la bataille pacifique, la soirée s’avéra mouvementée autant qu’internationale pour une finale extraordinaire poussée jusqu'aux tirs au but et les japonaises s'imposent. Moralité ce sont les USA qui rient jaune de dépit.

 

Une semaine télé très sportive, donc très éprouvante pour les muscles du dos car à rester calé au fond de son canapé aussi longtemps, on n’imagine mal ce que le corps endure et ce ne sont pas les quelques allers-retours vers le frigo et les packs de bières qui suffirent à soulager mes lombaires. Mais c’est le verso du sport de haut niveau, j’imagine ?