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16/10/2011

Coupe du Monde de Rugby : bulletin n° 6

1109 RUBGY 2011.jpgUn sixième bulletin où l’on voit le chroniqueur poussé à bout et pressé de voir cette Coupe du Monde de rugby se terminer au plus vite avant que son cœur ne le lâche.

Samedi, première demi-finale Galles/France. Les français sont outsiders et comme je l’avais annoncé dimanche dernier, les nôtres seront-ils capables d’enchaîner à la suite, deux matchs de très haut niveau ? Poser la question c’était déjà peiner à y croire. Et ça n’a pas loupé, d’entrée on a bien senti que notre XV n’avait pas la hargne montrée contre les Anglais lors du dernier match mais quand le Destin nous a donné un coup de pouce, blessure d’un pilier expérimenté Gallois puis expulsion du capitaine des Rouges pour une faute indiscutable, la France jouant désormais à quinze contre quatorze presque toute la partie, les supporters français ont senti comme une douce brise parfumée leur chatouiller les naseaux. Las ! Alors qu’on espérait voir nos Bleus faire plier les Rouges grâce à ce surplus numérique, c’est l’inverse qui s’est produit, galvanisés, les gallois ont dominé toute la rencontre, plantant même un essai dans le camp des français médusés par leur propre nullité. La dernière demi-heure, horrible pour nos supporters, nous contraint à conserver coûte que coûte un malheureux point d’avance dont la valeur s’élèvera inversement proportionnellement au nombre de secondes restant à jouer. Quand l’arbitre fait retentir le coup de sifflet final, la France l’emporte 9-8 et se qualifie pour la finale, et les morts par crise cardiaque sont comptés comme victimes collatérales de ce combat merdique.

Je devrais être en joie, je suis accablé. Les Gallois ont fait un parcourt magnifique durant cette compétition et ils sont éliminés aux marches de la consécration par des Français très mauvais depuis le début. Où est la justice ? « C’est la glorieuse incertitude du sport » répond la formule consacrée et toujours citée par l’équipe qui remporte la victoire.

Je m’adresserai maintenant directement à nos joueurs, si vous avez l’intention de produire ce même jeu timoré dimanche prochain, dites-le tout de suite et je resterai couché. Quand allez vous réaliser que vous êtes en Coupe du Monde ? Quand allez-vous comprendre que des bras musclés et des cuisses d’acier ne suffisent pas, il faut aussi une paire de couilles maousses ! Si vous les avez laissées au vestiaire pour ne pas les endommager, il est grand temps de les sortir et de les exhiber. Putain de merde !

Je m’énerve, je m’énerve, mais reconnaissons que ces gars-là viennent de réaliser ce que je n’aurais jamais cru possible, accéder en finale ! L’Histoire de retiendra que cela, finaliste (et mieux encore ?), dans quelques mois on aura oublié la prestation, ne restera que le résultat. Allez, les petits !

Dimanche, enfin calmé, j’ai assisté l’esprit libéré et tranquille à la seconde demi-finale, Australie/Nouvelle Zélande. Il n’y eut pratiquement pas de match au niveau du suspense puisque les Aussies n’ont jamais pu prétendre à la victoire même s’ils se sont accrochés aux basques des Blacks. Battus (20-6) sans être corrigés, les Australiens libèrent la place en finale aux Néo-Zélandais.

Dimanche prochain toute l’Ovalie sera devant son poste pour la finale Nouvelle-Zélande/France. Les Blacks référence ultime pour tous les amateurs de rugby partiront largement favorits. Deux scénarios possibles à mon avis, soit les Bleus jouent comme ils le font depuis le début de cette Coupe du Monde et ils se prennent une branlée mémorable, soit ils réussissent à élever leur niveau de jeu grâce à un mental d’acier encore supérieur à celui produit devant les Anglais et alors - rêve fou de supporter – tout reste possible. Pour rester sur mon idée exprimée plus haut, pour que la France remporte le titre, nos joueurs devront enfiler des shorts une taille au-dessus !  

    

 

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