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21/11/2011

Ma semaine télé du 14 au 20 novembre

« La télévision, mon père l’avait achetée justement en février ou mars 1958. Un poste de marque Grandin en bois verni, équipé d’un rotacteur permettant de caler l’image sur l’unique chaîne qui desservait alors parcimonieusement le territoire. A l’école, ce nouvel équipement nous avait rendus, mon frère et moi, extrêmement populaires. Surtout le jeudi après-midi lorsque nous invitions nos camarades pour voir les derniers épisodes de Rusty, Rintintin et les aventures de Zorro. » Jean-Paul Dubois Une vie française (2004).  

 

J’aime assez débuter la semaine avec un épisode de Castle, le lundi sur France2. Et ce soir, l’épisode est particulièrement bon, avec un rebondissement dans le meurtre non élucidé de la mère de Kate Beckett, il y a une quinzaine d’années. Cet assassinat revient comme un fil rouge, de temps en temps dans cette série, comme le John Le Rouge dans Mentalist, ce qui montre bien l’imagination débordante des scénaristes. En tout cas ce soir, épisode parfait, musclé et sensible, inquiétant et amusant comme le baiser entre les deux tourtereaux, Kate et Castle, qui font un peu leur chochotte, certes mais c’est aussi ce qui fait le charme de ce feuilleton. Ensuite je zappe sur M6 pour jeter un œil sur Twilight le film de Catherine Hardwicke (2008), la saga qui fait un tabac chez les adolescents, paraît-il. Un vampire qui tombe amoureux d’une fille « normale »… Bof ! Je comprends que ça plaise aux jeunes, mais je n’entre plus dans cette catégorie de population, aussi j’abandonne avant la fin.  

Mardi je m’aventure sur une chaîne peu connue, Direct Star, pour le film d’Alan Parker (2003) La Vie de David Gale. Au Texas, un professeur d’université (Kevin Spacey) militant contre la peine de mort, 11121 David Gale.jpgest condamné à la peine capitale pour meurtre et viol ! Quatre jours avant son exécution, il accorde une interview à une journaliste (Kate Winslet), qui va se retrouver lancée dans une enquête menée contre la montre. Un époustouflant thriller qui se termine sur un dénouement particulièrement roublard et inédit. Excellent.

Mercredi sur TF1 avec Mentalist. Un premier épisode très quelconque, à peine sauvé par une touche d’humanité dans la scène finale quand Baker accompagne dans la mort le médecin condamné par la maladie. Le second épisode est classique et correct, mais je n’en ai retenu que le physique avantageux de la criminelle. Bof !

Jeudi sur France5, La Grande librairie s’est déplacée aux USA pour Les Carnets de route de François Busnel. De courts entretiens avec Peter Matthiessen et James Salter à Long Island, Douglas Kennedy, Richard Russo et Richard Ford dans le Maine, Russel Banks dans le Vermont et Philip Roth dans le Connecticut, d’où il ressort que ces écrivains habitent des cadres bucoliques et enviables et qu’ils écrivent pour laisser une trace du Rêve Américain qui n’existe plus. « La littérature ne sert à rien, mais on ne peut pas s’en passer » conclut l’homme du Connecticut. 

Vendredi sur France2, un téléfilm policier, Deux flics sur les docks avec Jean-Marc Barr (Le Grand Bleu) et Bruno Solo (Le petit brun). Le tandem n’a rien à voir avec les « flics de Miami », on s’en doute, l’ami des dauphins animé d’une molle énergie n’est réellement pas crédible dans le rôle, alors que son compère a au moins une gueule et une certaine présence. Un téléfilm ambitieux dans le propos, mais qui restait très plan-plan dans la réalisation, enfin ça se regardait ….

Dimanche soir sur France3, Les enquêtes de Murdoch. Un seul épisode inédit, ça fait court, mais je me l’envoie comme un cachet avant d’aller passer une bonne nuit. Je mens un peu, en fait je zappe ensuite à droite et à gauche, beaucoup de films très moyens sur de nombreuses chaînes, qui sentent soit le réchauffé, soit le déjà vu, soit la bonne idée mal exploitée.

 

En m’endormant, je repense à notre première télé, ce sont mes grands-parents qui avaient ouvert le bal à la fin des années 50 avec un poste monstrueux, gros comme un buffet. J’en ai déjà parlé ici, je vous laisse chercher dans les billets passés, moi je m’endors en souriant, me remémorant ces temps anciens de ma prime jeunesse. 

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