Ma semaine télé du 23 au 29 juillet

« Franck Schleck, celui qui participait au Tour de France cette année, a été contrôlé positif et a dû quitter l’épreuve. La veille, on l’avait vu, longuement interviewé par un journaliste ému et enthousiaste, comme le sont les spécialistes du cyclisme dans le service public, une émotion et un enthousiasme qui forcent l’admiration quand on pense que depuis 1998, chaque année, le Tour est éclaboussé par de sordides affaires de dopage. Eh bien, ça ne fait rien, à France Télévisions, malgré tout, ils « tirent un coup de chapeau » aux coureurs… » Chronique de Guy Carlier dans Télé2Semaines n° 224

 

Lundi soir sur ARTE pour le film de John Ford (1949) La charge héroïque, avec John Wayne, Ben Johnson et Victor McLaglen. Le capitaine Brittles (John Wayne) accomplit une dernière mission avant son départ à la retraite, le cœur brisé. Au dernier moment, le président des Etats-Unis lui fait parvenir le brevet de lieutenant-colonel des Scouts, de nouvelles aventures l’attendent. Un grand film de John Ford avec un John Wayne très émouvant, jouant très juste sans excès de roulements d’épaules. Et Victor McLaglen reste l’un de mes acteurs de second rôle préféré de tous les temps. Une semaine qui démarre en fanfare au son du clairon de cavalerie ! 

Mardi sur TF1 pour le film Tellement proches, d’Olivier Nakache et Eric Toledano ((2008). Des familles d’excités pas très nets dans leurs têtes affublés de gamins braillards et turbulents, placés dans des situations cocasses. Gentiment amusant mais trop long, avec Vincent Elbaz, Isabelle Carré, Omar Sy et Jean Benguigui. Quand l’été est chaud comme ce soir, le cerveau moins critique est plus coulant…

Mercredi sur France2, derniers épisodes de la série Inquisitio. Mon journal télé annonçait « la tension monte à l’approche du final », je leur conseille d’aller voir le médecin, il y a là un symptôme de trouble télévisuel évident. Guère de surprises dans ce programme très plan-plan, les méchants sont punis et les bons sont sauvés. Bilan global, si les acteurs étaient plutôt biens choisis, à l’écran voir trois pékins dans des décors en carton trop proprets malgré une belle lumière faisait un peu « toc »…

Jeudi sur France5, d’abord avec Nus et culottés, un documentaire en plusieurs volets. Le principe, deux jeunes gars complètement à poil équipés de mini-caméras, partent d’une plage du Nord de la France et doivent rallier la Hollande (Une sorte de « J’irai dormir chez vous tout nu ! »). Ils commencent par trouver un vieux calbute de bain sur la plage, puis ils frappent aux portes et les habitants leurs offriront vêtements, nourriture, vélos. De belles rencontres, souvent très émouvantes car même si on fait abstraction du fait qu’au montage du film les producteurs auront sélectionné ce qu’ils voulaient qu’on voit, il n’empêche que l’altruisme et la générosité étaient à l’honneur. Je ne suis pas certain de regarder les prochains volets, mais ce soir, c’était pas mal du tout. Ensuite j’enchaîne avec Des trains pas comme les autres, la fameuse série documentaire dont je me suis régalé en d’autres temps, ce soir nous étions en Thaïlande. Rien de réellement inédit, mais c’était sympa et la naïveté du présentateur assez rafraichissante.

Dimanche sur ARTE. Une bonne idée de la chaîne, profiter des vacances pour nous rediffuser ces bons classiques du cinéma, ce soir L’Equipée sauvage de Làszlo Benedek (1953) avec Marlon Brando en chef d’un gang de motards et Lee Marvin. Cuir, motos, bagarres, Brando entre dans l’Histoire.

 

Clin d’œil amusant, cette bande de motards en uniformes de cuir qui clôt la semaine, répond à ce bataillon de cavaliers en uniformes de l’armée nordiste qui l’avait ouverte ! J’aime bien ces croisements incongrus qui – lorsque l’on est attentif – ordonnent harmonieusement le Grand Tout.