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20/10/2013

Ca s’est passé cette semaine

Il y a des semaines avec des catastrophes naturelles épouvantables ou des évènements politiques particulièrement importants qui marquent les esprits et les consciences. Et puis il y en a, comme celle-ci, qui ressemble à un marécage où l’on s’enlise un peu plus à chaque pas.

Il y a eu ce père condamné à une amende de cinq cents euros avec sursis pour avoir donné une fessée à son enfant de neuf ans. Qu’on défende les gamins contre les sévices qui pourraient leur être infligés, c’est plus que naturel, mais de là à interdire une fessée. Même si ce fût rare puisque j’étais un enfant tellement adorable vous le devinez, j’ai connu la fessée et même le martinet, je n’en suis pas mort, ni traumatisé. Sans en faire une manière d’éducation recommandable, une fessée ou une gifle n’a jamais fait de mal à personne quand elle est distribuée à bon escient. Tout comme les coups de pied au cul à certains adultes.

Le summum de l’émotionnel a été atteint avec l’expulsion de Leonarda vers le Kosovo. Les demandes d’asile de sa famille ayant été déboutées, la loi prévoit l’expulsion et elle a été appliquée. D’un autre côté, il est vrai que la collégienne semblait suivre une bonne voie pour réussir son intégration en France et que les conditions de son expulsion ont manqué d’un minimum de discernement et de courtoisie. Si les lois ne sont pas appliquées c’est la gabegie, si on les applique strictement c’est inhumain ! Dans une courte allocution télévisée, hier samedi, faisant suite à la remise du rapport de l'enquête administrative, François Hollande a indiqué que l'adolescente pourrait poursuivre sa scolarité en France si elle en faisait la demande, mais que sa famille, dont les demandes d'asile ont été déboutées, ne pourrait pas suivre. Un jugement qui se voudrait de Salomon mais tellement inapproprié qu’il va relancer la machine à discussions…

La gauche s’enferre dans ses propres contradictions confrontée à l’épreuve des faits. Morale et action politique ne faisant jamais bon ménage pour la bonne raison qu’elles sont antinomiques. De son côté la droite engluée dans ses rivalités internes s’auto-paralyse et n’est plus capable d’avancer la moindre proposition à peu près cohérente. Pince-mi et pince-moi sont dans un bateau, les deux tombent à l’eau, que reste-t-il ? Ne me dites surtout pas le FN, vous allez m’énerver grave.       

 

 

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