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22/10/2013

Le gîte à défaut du couvert

Vous vous souvenez de l’hôtel à insectes construit dans un parc de ma ville, il n’y a pas si longtemps que j’en ai parlé. Soit il est trop petit, soit la prestation offerte n’est pas à la hauteur des espérances de mesdames et mesdemoiselles les coccinelles.

Sinon comment expliquer que depuis quelques jours, elles se précipitent chez moi ? Sur les vitres des fenêtres, le long de la rambarde du balcon, dans les interstices des volets, elles se hâtent, trottinant d’un bon pas en quête d’un abri pour l’hiver. Des rouges, des jaunes, des je sais pas quelle couleur, des deux points noirs, des plein de points, les rondouillardes bestioles cherchent désespérément à entrer chez moi. Mon modeste appartement est devenu un Lampedusa pour Coccinellidae.

Comment leur dire à ces Adalia bipunctata ou ces Coccinella septempunctata que même si je les trouve charmantes individuellement, je me vois mal héberger une colonie de ces petites bêtes dans les plis de mes rideaux ou sous les plinthes au bas de mes murs. Inutile d’avancer comme argument pour me convaincre que seul le gîte les intéresse, le couvert étant facultatif durant l’hiver. Je n’ai pas vocation à accueillir toute la misère des petites grosses à six pattes.    

Je vais devoir écrire au maire, me plaindre qu’un seul hôtel à insectes soit construit sur la  commune. Peut-être même, le menacer discrètement de ne pas lui accorder ma voix lors des prochaines municipales si un effort n’est pas entrepris pour aider les plus défavorisées bêbêtes de notre ville ? 

07:00 Publié dans Echos de ma vie | Tags : coccinelles | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |

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