Les gais rites de décembre

Décembre est là, déjà ! L’année s’écoule à une vitesse folle et donne parfois l’impression que nous sommes montés à bord d’un train qui fonce à tombeau ouvert en direction d’on ne sait trop quoi. Les rues de ma ville sont parées des illuminations de Noël, les vitrines des magasins rappellent aux clients éventuels qu’il faut songer à dresser sa liste de cadeaux.

Il est temps donc, que moi aussi je participe à l’ambiance festive qui s’installe. J’ai ressorti du placard les quelques accessoires dédiés à cette occasion. Modeste et simple, telle est ma devise. Sur le manteau de ma cheminée, de petites poupées nordiques et un mini-sapin synthétique autant que symbolique côtoient une minuscule crèche héritée de mon enfance. Une bougie ou deux et le décor est planté.

Important les bougies, car tout le charme de Noël réside dans l’éclairage. Un Noël en plein jour ou pire, au soleil, ce n’est pas un vrai Noël. Noël, douce nuit, dit la chanson. Il faut de la pénombre, une clarté s’estompant, le noir profond. Alors seulement, les éclairages prendront toute leur importance, guirlandes lumineuses, bougies, leurs lueurs vacillantes donneront tout le faste à l’évènement, recréant chaque fois la magie nous ramenant au temps de l’innocence, notre enfance, ce boulet nostalgique qui ne nous quitte jamais vraiment.    

La couronne de l’Avent fixée sur ma porte d’entrée, je suis prêt à accueillir le Père Noël, le Messie ou qui vous voulez. Retranché dans mes gais rites de Noël, je m’installe dans le confort douillet du dernier mois de l’année.