Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/01/2014

Beau comme un camion

Quand je l’ai vu dans la boutique, beau comme un camion de pompier, rouge sang, aux formes dodues et métalliques, j’ai craqué. Evidemment, pas de pot, il n’était pas en soldes mais qu’importe pour une fois que j’achète sur un coup de cœur.

Ca me tentait depuis un long moment déjà mais j’en reportais la conclusion consumériste avec mon argument habituel « j’ai réussi à m’en passer jusqu’à ce jour, je dois pouvoir continuer ainsi encore ». Certes, répondait un petit bout de moi, mais songe aux plaisirs que tu en retirerais si tu l’achetais répliquait un plus gros bout. J’ai dégainé ma Carte Bleue et rapporté le camion de pompier chez moi.

Pardon, le camion de pompier n’était qu’une image, bien sûr, en fait il s’agit… C’est fou comme je peux être taquin ou bavard par circonvolutions interminables, moi ça m’agacerait si j’étais vous. Heureusement que vous savez être patients. A moins que vous ne soyez pas curieux ? Ou pire que vous vous en fichiez ? Il est  vrai que c’est une hypothèse qui ne peut être écartée. Là, c’est vous qui m’embrouillez ! Du coup je ne sais plus de quoi je voulais parler. Ah, oui, le camion de pompier qui n’en est pas un, d’ailleurs je ne sais même pas où l’on pourrait en acheter un ? La réponse à la question va rester en suspense sinon nous n’allons pas y arriver. Quand je dis « nous », en fait c’est « moi », puisque « vous » ne dites rien ; et vous avez raison car demain nous y serions encore. Et quand je dis « nous », je parle de ceux qui auraient assez de constance pour….

Mon beau camion tout rouge est un grille-pain. Je vous passe la marque, vous savez que j’ai horreur de la pub. Bien entendu, depuis qu’il est entré chez moi je ne peux plus m’en passer. C’est comme ça avec tout, les bêtes, les gens, les choses, tant qu’elles restent sur le paillasson on vit très bien sans, dès qu’elles passent le seuil de votre porte, on s’étonne d’avoir vécu sans. Etrange non ?

Donc je m’en sers quasiment toute la journée. Au petit déjeuner, l’odeur du pain grillé et du café font de ma cuisine un petit paradis sur terre, du coup à quatre heures je renouvelle ce bonheur. C’est dingue comme le pain grillé s’accorde avec beaucoup de choses, le beurre, la confiture, le miel, ça craque légèrement sous la dent et le pain tiède ayant absorbé le beurre il prend des saveurs insoupçonnées. Et puis c’est élégant. Une fois mon pain grillé et tartiné, je le découpe en triangles fins et pratiques à manier et consommer. Classe, quoi. Même aux autres repas, je lui trouve une utilité, car sur mes toasts je peux y mettre du fromage, genre croque-monsieur.

Mon grille-pain et moi, je crois que nous sommes partis pour une longue histoire d’amour à laquelle, seule une pénurie de pain pourrait être un obstacle.

 

 

 

05:00 Publié dans Echos de ma vie | Tags : grille-pain, pain | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |

Les commentaires sont fermés.