12/03/2014
Le frimeur à sa fenêtre
Mes géraniums ayant survécu à l’hiver – quel hiver ? se demandera-t-on – je les ai replacés dans les balconnières après une toilette de printemps consistant à les dépouiller des feuilles mortes et autres petites cochonneries souillant leurs branchages.
Emporté par mon élan régénérateur, activé par le beau soleil de ces derniers jours, j’ai poussé mon effort jusqu’à nettoyer mon balcon et mon fauteuil afin que tout soit prêt pour les séances de farniente estival que j’envisage pour un futur proche.
Comme les gosses déballant une paire de patins à roulettes un matin de Noël n’ont qu’une idée, sortir dehors immédiatement pour les étrenner, malgré le froid ou la neige, quand j’ai vu ma loggia baignée de lumière et mon fauteuil rutilant, je n’ai pas pu réfréner une grosse envie de bain de soleil.
Du coup, samedi en fin de matinée, confortablement installé un bouquin à la main, je bronzais sur mon balcon. Certes il y avait du vent, bien sûr j’avais mis un petit pull et oui, je le concède il y avait une part de frime dans mon acte désinvolte. Mais c’était si bon de sentir la timide encore chaleur réchauffer mes vieux os et réveiller mon moral. Nous ne sommes que début mars, les prévisionnistes annoncent un printemps doux, la séance de balcon ne font que débuter…
05:00 Publié dans Echos de ma vie | Tags : soleil, bronzer, frimeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
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