Sueurs froides

Sueurs froides ou coup de chaud, tout et son contraire quand j’ai allumé mon ordinateur l’autre matin. Mon fond d’écran disparu, mon bureau qui n’était plus « mon » bureau, tout comme mes textes Word et photos envolés on ne sait où. Ma messagerie dés-initialisée ne me reconnaissait plus et mes favoris Internet engloutis dans les limbes. N’en croyant pas mes yeux, j’ai éteint et rallumé ma machine. Las, rien n’y fit, j’étais seul devant une bécane sans vie.

La première idée venue à mon esprit, quelqu’un s’était introduit chez moi durant la nuit pour échanger mon ordinateur contre un, de la même marque et du même modèle. Sauf que ce n’était pas possible. Le mystère de la chambre jaune, version 2.0.

J’ai passé ma journée à lancer des scans minutieux de ma bécane, à tenter d’éliminer les spywares et malwares éventuels avec toute ma panoplie d’outils destinés à ce grand ménage. Que dalle ! Mes sueurs froides devenaient réellement glacées. J’étais au bord de la crise de nerfs.

Quand je me suis souvenu d’avoir reçu une avalanche de mises à jour Windows récemment. La maladie était peut-être dans le médicament ? Dernier atout dans ma manche, faire une restauration du système. Je lance, c’est long, ça tourne…… et ça marche ! Toutes mes petites affaires de nouveau affichées à l’écran, comme une partie de cache-cache terminée.

J’aurais bien claqué mon ordi pour le punir de la frayeur qu’il m’avait occasionnée, mais je risquais de l’endommager. J’ai contenu ma rage et suis sorti faire une longue marche pour décompresser. Saloperie d’informatique. Une fois encore.