Ma semaine télé du 27 octobre au 2 novembre

« Il leva la tête et vit qu’un pylône alimentait la maison en électricité. Mais il n’y avait pas d’antenne et pas trace de poste de télévision à l’intérieur. » Ian Rankin  L’Appel des morts

 

Lundi sur France3, un documentaire sur un artiste rare, Polnareff, quand l’écran s’allume. Sans être un inconditionnel du chanteur, sa première partie de carrière ne me laissa pas indifférent et réentendre ses tubes d’il y a quarante ans en me souvenant des paroles, en est la preuve. Et puis un type qui osa chanter vouloir faire L’Amour avec toi, en 1966 ! Il fallait le faire. Aujourd’hui, les plus jeunes ne comprendront pas, mais pour les plus âgés… Le documentaire lui, était un peu répétitif et décousu mais on voit si peu Polnareff à la télé que ce n’était pas bien grave.

Jeudi sur ARTE où débute une nouvelle série, Lilyhammer, dont Steven Van Zandt, aussi guitariste de Bruce Springsteen, est le héros. Un ancien mafieux quitte New York après avoir dénoncé un autre gangster et part s’installer en Norvège, dans la petite ville qui accueillit les Jeux Olympiques. Van Zandt en mafieux à la gueule de bouledogue est intéressant, mais ces deux premiers épisodes bien que souriants m’ont un peu déçu, j’attendais mieux…  

Vendredi sur France2, un nouvel épisode de Deux flics sur les docks avec Bruno Solo et Jean-Marc Barr. Un curé assassiné, un trafic d’esclaves noires, un flic de la BAC impliqué, le scénario n’était pas trop mal et les acteurs très convainquant. Si les histoires ne sont pas toujours réussies, il n’en reste pas moins que nous avons là une bonne série.

Samedi soir sur ARTE, La malédiction d’Edgar, un docu-fiction de Marc Dugain adapté de son propre roman. Mêlant documents des actualités de l’époque et reconstitution, une évocation de l’Amérique sous l’ère des Kennedy et de John Edgar Hoover le fameux patron du FBI. Très bien.

Dimanche soir, j’hésite entre toutes les rediffusions et finalement j’opte pour France3 et un épisode inédit des Enquêtes de Murdoch. Série policière sans prétentions, si les intrigues sont gentillettes, les acteurs eux sont très sympathiques…

 

Encore une semaine de télé faiblarde dont seuls Polnareff le chanteur et Hoover, un maître dans son genre, ont émergé pour nous donner de bons moments. L’un comme l’autre nous renvoyant à des temps anciens.