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23/01/2015

Les bonnets de laine

Quand j’ai ouvert mes volets hier matin, j’ai bien senti qu’il ne faisait pas chaud mais je n’en ai vraiment pris conscience que lorsque je suis sorti acheter mon journal.

A peine éloigné de mon immeuble, le vent frisquet m’a saisi et ma tournée de courses en ville s’est avérée plus revigorante que prévue. Les mains bien au fond de mes poches, le cou enfoncé dans le col de mon manteau et ma casquette rapprochée au plus près de mes oreilles, j’ai parcouru la ville à un bon train. Autour de moi les passants, à l’unisson, arboraient les oripeaux d’hiver classiques, de l’écharpe remontée sous les narines aux bonnets en laine, pas toujours du meilleur goût mais à coup sûr adaptés aux circonstances.

Les poumons bien aérés et profondément dégagés, les oreilles piquant un peu, je me sentais des ailes à trottiner sur les trottoirs, secs et surs, sans trace de verglas aucun. Seules les automobiles, dans certaines rues, montraient des traces de gel sur leurs vitres et carrosseries, blanchies d’un coup par l’intempérie.

La goutte au nez mais trop frileux pour sortir mon mouchoir, j’ai cheminé plus que nécessaire dans mon quartier pour profiter de ce climat ragaillardissant avant de rejoindre mes pénates bien au chaud, mon canapé et la lecture de mon quotidien. Putain ! Quelle belle vie !

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