Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/02/2015

Cause toujours tu m’intéresses

J’adore ça. Si, si, je vous assure que j’adore ces discussions sans fin, entre passionnés jacassant de leur sujet favori. Et entre tous, je préfère ceux qui parlent de football. Prenons par exemple le match entre le PSG et Chelsea, à part les sourds, mais ils ne sont pas aveugles et peuvent lire les journaux, ou bien les aveugles, mais ils ne sont pas sourds et radios et télés pouvaient les mettre au courant, personne ne pouvait ignorer qu’une rencontre capitale entre ces deux équipes avait lieu mardi soir. Et ça a fait causer.

Pour les amateurs, je conseille la chaine L’Equipe 21 sur la TNT ou encore i-Télé à 19h45. Journalistes spécialisés, consultants ou joueurs participent à des débats d’avant match animés. On suppute sur les tactiques, on tente de deviner quels joueurs seront présents sur le terrain, on imagine l’état d’esprit des deux adversaires. Les théories les plus contradictoires s’opposent sur le système de jeu qui sera déployé et sur ces hypothétiques scénarios on avance des hypothèses de résultat.

Dans les cas les plus bouillants, on s’engueule sur ce qui relève de la prédiction plus que de la prévision. A l’ère de l’informatique, les statistiques les plus pointues viennent apporter de l’eau au moulin des uns ou des autres, même si elles ne sont pas pertinentes pour autant. Et non seulement on prédit un possible score pour le match à venir, mais dans certains cas, quelques uns vont même jusqu’à s’avancer sur la suite de la compétition. J’adore quand la conversation arrive à ce point : « Si ils battent untel, ils seront premiers de leur poule et donc il y de fortes chances pour qu’ils rencontrent X en quart de finale et alors tous les espoirs nous sont permis ! »

Extraordinaires débats d’avant match qui néanmoins ne seraient rien, sans les débats d’après-match ! Oui, car c’est cela qui est bien, on peut parler avant et après. Quitte à dire l’inverse, là n’est pas la question. Ces seconds débats ouvrent une porte réellement merveilleuse pour la causette, celle qui permet de refaire le match. Et c’est mieux encore, puisqu’alors on peut s’appuyer sur des faits réels et des images vues de tous, pour imaginer d’autres scénarios possibles avec plein de « si » dans les phrases.  

Autrefois il fallait aller au bistro pour profiter ou participer à ces discussions, aujourd’hui nous avons la télé et Tweeter pour apporter notre grain de sel. Tout change, mais rien ne change.  

 

Les commentaires sont fermés.