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03/01/2016

Toujours à table

Il en est souvent ainsi, mais cette année plus particulièrement, j’ai l’impression d’être resté assis à la table du repas durant une grosse semaine sans débander. Ca a débuté avec un gueuleton de Noël en famille, ça c’est poursuivi les jours suivants avec la dégustation des chocolats ou petits gâteaux offerts par les uns et par les autres, car comment aurais-je pu résister à cet attrait si tentant, ces jolies boîtes et bocaux, enrubannés et recélant des mignardises sucrées.

Ensuite est arrivé le Jour de l’An, prétexte facile pour se livrer à des agapes qui allument les regards et tendent les estomacs. Certains y verront un point final, l’heure de se retrancher derrière eaux minérales et légumes verts. Tsss, tss ! La ligne jaune ayant déjà été franchie, allons jusqu’au bout des excès. Aujourd’hui jour de l’Epiphanie, je ne pouvais pas faire l’impasse sur la galette des rois. Mon boulanger-pâtissier en fait une, particulièrement riche en beurre et frangipane, une bénédiction pour le cholestérol et mes papilles gustatives à laquelle je ne dis jamais non, chaque année. J’avoue être arrivé là, au maximum de mes possibilités, tant d’aliments riches en si peu de temps, mon corps désormais n’en peut plus.

Tandis que je digère, allongé de tout mon long dans le canapé, je ne peux m’empêcher de voir dans cette grosse semaine de folie alimentaire, comme un symbole. Se hâter de se goinfrer pour conclure une année difficile sur une note optimiste, un genre de réflexe comme « c’est toujours ça que les Boches n’auront pas ! », une Grande Bouffe où l’on s’engloutit par désespoir car nous ne savons pas de quoi demain sera fait…

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