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13/06/2007

Il fallait le dire

Aujourd’hui je n’avais rien à vous raconter alors je me suis interrogé, est-ce une bonne raison  pour ne rien dire ? C’est vrai, ce serait un peu simpliste comme raisonnement, je n’ai rien à dire donc je ne dis rien. Imaginez si tout le monde en faisait autant, quel silence, quel calme. La télévision devrait revoir ses grilles de programmes, terminés les talk-show, les débats et les interviews complaisantes, bref tout ce qui fait le fonds de commerce de ce média. Les opérateurs téléphoniques feraient faillite, finis les forfaits illimités. Vous voyez d’ici l’horreur, donc je me suis dit, tu n’as rien à leur déblatérer qu’à cela ne tienne, l’essentiel c’est d’occuper le terrain, de tenir le crachoir, de faire des phrases et encore mieux des périphrases ; ce qu’il faut c’est délayer, faire de rien quelque chose, de l’homéopathie en somme. Bien sûr j’ai atteins mon but, mais vous vous sentez bernés, vous avez le sentiment de vous être faits avoir, que j’ai profité de votre complaisance et que j’ai abusé du temps que vous m’accordez si aimablement. Ce n’est pas faux. Alors, pour me faire pardonner – en supposant que cela fût possible – je vais vous conter une petite histoire : Un chameau et un éléphant se rencontrent pour la première fois. L’éléphant étonné devant pareil animal demande « Pourquoi tu as les nichons sur le dos ? » Réponse du chameau « Culottée comme question pour quelqu’un qui a la bite au milieu de la figure ! »    

 

21:13 Publié dans Echos du monde | Tags : Silence, blague | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |