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18/02/2007

Pink Floyd : Dark Side of the Moon

medium_pink-floyd-dsotm.jpgPour cette chronique j’ai ressorti l’album tant de fois écouté par le passé et les souvenirs affleurent. Mars 1973, depuis plusieurs mois le nouvel album du PINK FLOYD était annoncé et il sort enfin pour atterrir aussitôt sur ma platine. J’ai baissé la lumière afin que ne subsiste qu’une pénombre propice à l’écoute des musiques planantes, je place le diamant sur le sillon et … rien ! Pendant quelques secondes, silence, avant que dans le lointain on entende des battements de cœur qui se rapprochent, des bruits divers puis la splendide entrée des instruments, basse ronde et très présente, batterie puissante et ouatée, guitare aérienne enfin le chant « Breathe, breathe in the air/ Don’t be afraid to care » ainsi débute The Dark Side Of The Moon une des plus grosses vente d’album de tous les temps. Avec Time qui enchaîne, la stéréo s’affole et les sons passent de droite à gauche à une vitesse folle créant une tension qui devient insupportable avant de se calmer pour exploser dans une stridence de carillons qui sonnent tous en même temps. Vocaux remarquables épaulés par des chœurs féminins de toute beauté. Tous les titres s’enchaînent les uns aux autres dans une exubérance de batterie/basse particulièrement puissante et souple à la fois, de nappes de claviers et synthétiseurs sur lesquels planent de très belles envolées de guitares ou de voix féminine. Arrive le tube planétaire Money. Bruits de tiroir-caisse et la guitare basse qui martèle son tempo obsédant, avant que le saxo de Dick Pary ne prenne son envol et que la guitare de David Gilmour ne lâche un solo d’anthologie. Fabuleux. Après la folie, le calme de Us and Them, claviers et voix en écho, pourtant le solo de saxophone et la montée crescendo du refrain ne font pas de ce morceau une mièvrerie, bien au contraire. Les derniers instants du disques sont parfois enrichis d’un rire de fou, des extraordinaires chœurs de Doris Troy et ses copines avant que tout ne s’achève comme il avait débuté, sur des battements de cœur qui s’éloignent.

 

            Une œuvre majeure qui à l’époque frappa par la technicité de l’enregistrement, le chef d’œuvre du Floyd, un grand disque tout simplement.

 

David Gilmour (guitare et voix) – Roger Waters (basse et voix) – Nick Mason (batterie) – Richard Wright (claviers)     

 

 

14:23 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |