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27/05/2013

Quand c’est fini restent les souvenirs

Revenu de ma semaine en Normandie, la boîte aux souvenirs s’est enrichie de quelques clichés supplémentaires. Nonobstant pluie et vent, l’un dans l’autre, globalement et en gros, si on n’est pas trop difficile sur les conditions climatiques, ce fut une semaine agréable ! Sans rire. Le plus dur passé, dimanche et lundi de Pentecôte en averses incessantes, le reste du temps ce furent trois jours de soleil (timide, limite chochotte, d’accord) et un vendredi maussade. Mais était-ce beaucoup mieux chez vous ?

On dit que le silence est d’or, ici à Cabourg il se ramasse à la pelle et vous avez vite fait d’y faire fortune. Le roucoulement des tourterelles et le chant des merles dodus troublent seuls, le silence des avenues désertes de voitures et piétons. Dans un jardin au portail démonté, un ouvrier décape et repeint, tranquille à son ouvrage, ne troublant pas le calme ambiant.

Sur les pelouses impeccables devant le Grand Hôtel, les jardiniers s’activent lentement à replanter les massifs de fleurs, retournant une terre grasse et noire qu’on devine féconde. Comme toujours à Cabourg, le temps semble s’être arrêté.

Sur la plage au matin, à marée basse, un cheval tire un sulky sur la lisière sable et mer, le trot cadencé des sabots porté par le vent nous arrivant de très loin. Impossible de détacher notre œil du groupe cheval, homme, roues qui file et flirte avec le flot, élégant sous les nuages bas et la lumière changeante. Mouettes et goélands profitent des courants aériens pour se laisser porter en vols planants, escadrilles blanchâtres sur fond de nuages grisâtres. Festival de lumières évoluant de minute en minute, eaux et ciels offrent mille visages et autant de décors.

Toutes ces images et sensations maintes fois vues et ressenties ici auraient pu constituer une strate de plus dans mes souvenirs mêlés de la cité si cette année un évènement d’importance n’avait marqué mon séjour. La promenade Marcel Proust est en réfection pour deux bons mois. Les Champs-Elysées locaux en travaux ! Quelle aventure, quel trouble imprévu. Terminée la trotte de bord de mer en ligne droite et à perte de vue entre Cabourg et Dives, camions et tractopelle obligent à un détour court pour contourner le chantier qui progresse jour après jour. Un imprévu temporaire qui marquera d’une pierre blanche cette année 2013.  

Enfin, à l’heure où les bagages retrouvent le coffre de la voiture, nos mines épanouies confirment le nouveau dicton, c’est au retour qu’on est hâlé !

07:00 Publié dans Voyages | Tags : cabourg, mer, calme | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |