A fond la caisse

Enfin une affaire de réglée. Ca s’est passé samedi matin, sans trop de tapage. On a acheté une nouvelle voiture au petit, inutile de vous dire que ce sont des soucis en moins. Depuis qu’il s’était séparé de son Espagnole, Nicolas était intenable, agité plus que de coutume, frétillant comme un setter en Sologne. Il paraît qu’au bureau ses collègues le trouvaient intenable tant son excitation prenait le pas sur ses activités professionnelles. C’est pourquoi nous sommes heureux de lui avoir trouvé un nouveau modèle qui lui plaise, ça devrait le calmer, un temps du moins. Il a une Italienne désormais, une seconde main d’accord, mais elle a de la gueule, carrosserie comme neuve et le moteur toujours chaud nous a certifié le vendeur. C’est chez Séguéla le fameux concessionnaire, qu’on l’a dénichée. Il lui a prêté quelques jours, le temps de l’essayer, en ville et même sur route puisqu’il a poussé jusqu’à DisneyLand pour tester ses réactions. Lui, il l’aurait achetée tout de suite, mais on lui disait, attends, ne t’emballe pas, regarde ce qu’il y a d’autre sur le marché, tu n’en veux pas une neuve ? Mais pressé comme il est, il ne voulait pas perdre de temps à la roder. Par contre il voulait un modèle sport, aérodynamique, pas une berline avec un gros coffre ou qui se traîne sur la route. Quand il est allé en Inde il y a quelques jours, il a vu le modèle que Tata va mettre en vente à un tarif ridicule, mais il a trouvé la bagnole atroce, c’est pourquoi il est revenu aussi vite. Je ne lui jette pas la pierre, car ces voitures qu’on ne paie pas chère après, quand on a un problème pour trouver les pièces détachées, bonjour ! Bon, là il est content, c’est l’essentiel. J’ai essayé de le joindre au téléphone plusieurs fois depuis samedi midi, mais impossible de lui parler, il passe son temps dedans ! Avec le beau soleil qu’on a eu ce week-end, pour peu qu’il ait laissé la vitre ouverte, il va nous revenir tout bruni !