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01/07/2008

Le parcours du combattant

Il est 6h15 et j’attends le bus de banlieue qui m’amènera au RER. Alors qu’on n’y croyait plus et que les quelques pékins qui comme moi nous préparions à envisager un plan B pour aller travailler (Car tout banlieusard un tant soit peu organisé à toujours un plan B dans sa manche pour pallier aux incidents de transports) un bus arrive à fond de train et nous ramasse à la volée. Le conducteur du bus absent, malade certainement, a été remplacé in extremis par un collègue dont ce n’est pas l’heure de service. La vie est belle, le soleil pointe son museau, nous traversons la Seine sous un ciel bleu encourageant. Arrivés à la station du RER A du Pecq et à peine débarqués nous apprenons que les agents de conduite sont en grève surprise (Ah ! Ah ! J’adore les surprises) car l’un des leurs a été agressé hier soir à Chatou (Hou ! Hou ! Fait le chœur qui n’a pas de coeur). Ne faisant ni une, ni deux, je remonte dans le bus qui n’avait pas encore eu le temps de démarrer. Le conducteur, brave homme, fait le parcours en sens inverse et pousse l’amabilité jusqu’à faire un léger détour pour nous déposer à la gare de Marly le Roi. De là je prends le train jusqu’à la gare Saint-Lazare avant de sauter dans un nouveau bus qui me dépose à quelques centaines de mètres de mon bureau alors que 8h15 sonne au coucou de ma montre-bracelet ! Ouf ! Je ne suis parti de chez moi que depuis deux heures. Le soir pour le retour, j’ignore délibérément le RER et me rue sur le train où j’observe sans surprise que je ne suis pas le seul à avoir eu cette riche idée. Comme aujourd’hui il y a bien 30° au thermomètre, le voyage en train, ressemble à une recette de cuisine succulente sur le papier, « mettre au four pendant trente minute pour que les jus exsudent ». Après je n’ai plus qu’à rentrer à pied sous le cagnard moqueur, me hisser jusqu’à mon quatrième étage et me laisser mourir sous la douche en attendant que les jus du corps évacués par la bonde soient rincés par le jet du pommeau. Une bien belle journée en vérité.  

 

19:13 Publié dans Echos de ma vie | Tags : rer a, bus, trains | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |