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16/11/2007

Harry Potter et Les Reliques de la Mort

0ce24a5d2406fb674019ea0e1d733296.jpgAinsi finissent les aventures de Harry Potter qui depuis près de dix ans nous tenaient en haleine. Du premier tome À L’Ecole des Sorciers de 232 pages nous voilà avec Les Reliques de la Mort et ses 810 pages écrites en gros caractères il est vrai. Si vous êtes un fan du jeune sorcier binoclard vous avez déjà dévoré l’ouvrage et les autres n’en ont rien à faire, ce qui m’autorise toutes les révélations. Quand on lit les bouquins de JK Rowlings on comprend aisément pourquoi ils ont suscité un tel enthousiasme chez les jeunes – et les moins jeunes ayant encore une âme innocente quelque part – car ils compilent tout ce qui passionne ou restitue la vie des jeunes préadolescents. Une petite bande d’amis constituée dans un cadre scolaire, les professeurs, les parents et la famille pour les repères faciles, et enfin l’aventure et le mystère avec les sorciers, objets et animaux extraordinaires. Une saga qui a valeur de conte initiatique puisque le jeune Harry à travers des épreuves inimaginables qu’il finira par surmonter grâce à ses valeurs morales et son intégrité, connaîtra la mort avant de renaître homme et fonder une famille de futurs petits sorciers. Les gamins qui liront ces histoires y trouveront matière pour s’emballer en suivant nos héros qui se lancent dans des combats qu’on peut penser perdus d’avance mais qui par la volonté et la pureté des intentions finissent toujours bien. « J’essayais de construire un monde dans lequel il puisse avoir une vie plus heureuse », « Peut-être que les plus aptes à exercer le pouvoir sont ceux qui ne l’ont jamais recherché », « La solution préférée de Dumbledore, l’amour, dont il prétendait qu’il était plus fort que la mort », voici le genre de sentences qui émaillent ces récits pleins d’espoir où le Bien finit toujours par l’emporter sur le Mal. Le dernier tome, donc, est peut-être un peu long à démarrer, car il faut se remettre en mémoire tous les épisodes précédents ainsi que la nuée de personnages secondaires (certainement un filon éditorial, un livre qui recenserait tous les personnages) mais les cent pages finales sont riches en rebondissements et émotions (préparez vos Kleenex), comme en plus c’est écrit dans un style très cinématographique, la réussite est totale.     

 

J.K. Rowlings :  Harry Potter et Les Reliques de la Mort   chez Gallimard