Très bien, merci : film de Emmanuelle Cuau

Un couple ordinaire, Alex comptable et Béatrice chauffeur de taxi. Un soir Alex assiste à un contrôle d’identité et s’obstine à regarder de trop près le travail de la police. A partir de là, tout va s’enchaîner dans un délire digne de Kafka mais hélas ! Assez plausible. Les représentants de la loi voyant qu’Alex ne veut pas circuler malgré leurs injonctions l’embarquent au poste où il passera la nuit. Libéré au matin, il persiste et signe et s’entêtant maladroitement ce qui lui vaut d’être mis en hôpital psychiatrique, d’où perte de son emploi etc. Le film se termine « bien » grâce à un épilogue peu crédible.

 

Exaspérant, tel est le mot qui résume mon état d’esprit quand je suis sorti de la salle. Si le scénario pouvait promettre un film critique de la société moderne dans laquelle nous vivons avec des suées anticipées (j’ai vu le film samedi et le second tour des élections était dimanche), à l’arrivée il s’avère que tout y est chiant. Il y a très peu de personnages, les dialogues sont peu nombreux, le couple se parlant assez peu ou alors par des questions du genre « Mais que se passe-t-il ? » « Je ne comprends pas ! ». Mais ce qui est crispant et exaspérant, c’est quand on voit les gens aller sciemment dans les emmerdes, simplement pour faire valoir leur bon droit, et après tomber des nues avec leurs « Mais qu’est-ce qui se passe ? ». Merde ! Faut être un peu plus pragmatique ou du moins essayer de la jouer fine. Ca y est, je m’énerve, mais je vous l’avais dit, je suis sorti excédé du cinéma.  

 

Très bien, merci : film réalisé par Emmanelle Cuau avec Sandrine Kiberlain (Béatrice) et Gilbert Melki (Alex)