02/05/2008
Deux jours à tuer : film de Jean Becker
Un publicitaire (Albert Dupontel) d’une quarantaine d’années, marié avec une femme délicieuse (Marie-Josée Croze) dont il a deux enfants bien gentils, des amis dentiste ou avocat, bref une vie bourgeoise bien confortable où tout lui sourit. Pourtant, un vendredi, tout bascule, il plaque son boulot (savoureuse scène avec l’industriel qui commandite une campagne de pub pour ses yaourts) sa femme car elle croit qu’il la trompe et ses amis après un mémorable dîner où il pète les plombs. Personne ne comprend quelle mouche l’a piqué et jusque là le film est assez agréable à suivre. La dernière partie du film où le pestiféré part en Irlande retrouver son père (Pierre Vaneck) qui l’avait abandonné quand il avait treize ans, si elle explicite son comportement est assez simpliste. Un film très moyen finalement, avec de très bonnes scènes (le vendeur de Jaguar, l’autostoppeur etc.) mais basique pour ne pas dire inexistant quant à la psychologie des personnages, alors que c’était l’élément clé pour la réussite du projet. Tous les acteurs sont parfaits, Dupontel a le regard noir de l’homme résolu car désespéré, Marie-Josée Croze est discrète mais charmante au possible. Ne manque qu’un scénario plus fouillé, plus subtil. Dommage.
09:49 Publié dans Films | Tags : deux jours à tuer, jean becker, albert dupontel, pierre vaneck, marie-josée croze | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |