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29/10/2013

Le trou du souffleur

Ca a soufflé dur dans la nuit de dimanche à lundi. Au dernier étage de l’immeuble et en pignon d’angle, ma chambre était particulièrement bien placée pour encaisser les bourrasques de vent. Toute la nuit ça a donné !

Les volets ont craqué sans discontinuer, les hurlements du vent se déchaînant dans les aérations mettaient une ambiance gothique digne des meilleurs films d’angoisse, ne manquaient que les revenants et la chauve-souris pour que la fête soit complète. Encore que moi, ce genre de fête, je sache très bien m’en passer.

C’est donc la tête dans le … sac que je me suis levé aux aurores, incapable de retrouver le sommeil perdu lors d’un coup de vent particulièrement musclé. Les arbres secoués, bringuebalés de droite et de gauche, se sont délestés de beaucoup de leurs feuilles qui jonchent maintenant les pelouses et les allées du domaine. Mal réveillé malgré un café noir costaud, j’imagine un petit somme complémentaire d’ici une heure ou deux et m’en régale par avance.

Pas de chance, car qui dit feuilles au sol, dit ramasseurs de feuilles. Or cette engeance utilise des engins presque plus bruyants que la tempête nocturne ; les moteurs pétaradants exaspèrent les nerfs déjà bien à l’épreuve quand il fait un temps venteux et de voir les jardiniers tenter d’amasser les feuilles alors que ça souffle de toute part, à quelque chose d’un peu ridicule. Comme voir quelqu’un courir après son chapeau envolé…

Manquant de sommeil et énervé pour le reste de la journée, je tente quelques exercices de relaxation, ne serait-ce que pour reprendre mon souffle.   

 

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