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09/10/2014

Le saviez-vous ?

Blaise Cendrars a écrit, « Les collectionneurs qui collectionnent pour collectionner, ces maniaques, et il n’en manque pas, qui dépensent une fortune pour ranger sous vitrines aussi bien des boutons de culotte que des livres rares, peu importe. »

Tous ces grands malades atteints de collectionnite aigue, s’ils font tous partie de la même famille, ont chacun un nom caractérisant leur pathologie.

Les philatélistes et les numismates ne nous cacheront pas que les premiers collectionnent les timbres tandis que les seconds amassent les pièces de monnaie dans leurs tiroirs. Mais au pays enchanté des collectionneurs, où tout peut faire l’objet d’une collection à partir du moment où on le décide, certains se dissimulent derrière des noms peu connus.

Par exemple, le collectionneur de boutons se nomme fibulanomiste, le fanatique des bagues de cigare se voit en vitolphiliste et l’amateur de fèves de galette des rois est un fabophile. Quant à l’éthylabélophile, il conserve les étiquettes des bouteilles de pinard. Vous aviez certainement ces termes sur le bout de la langue car ces maniaques ne sont pas d’une espèce rare.

Par contre, saviez-vous que le collectionneur de boites d’allumettes est un philuméniste ? Qu’est-ce qu’un arctophile sinon un amateur d’ours en peluche, tout comme le ferrovipathe un qui s’intéresse aux trains miniatures. Dois-je évoquer le vexillophile qui s’encombrent de drapeaux ou l’improbable iconomécanophile d’appareils photo, et cet extravagant molafabophile qui n’a d’yeux que pour les moulins à café. Le scutelliphile n’est qu’un collectionneur d’écussons et le phalériste empile dans ses armoires, les décorations.